Rentrée 2023 dans l’académie : une rentrée fortement « impactée » ! (CSA académique du 22 juin)

lundi 26 juin 2023
par  Snes S3 GR

Face au manque de personnels dans notre académie, le rectorat se félicite d’une situation « un peu meilleure » que l’an dernier. Pourtant le recrutement de non-titulaires se poursuit, « au fil de l’eau » dans le secondaire. L’administration ne peut cependant pas cacher le manque criant d’infirmières, de médecins scolaires et de psy-en.

 Une rentrée sous le signe du pacte

La rectrice a défendu le pacte présenté comme une « mobilisation de leviers inédits au bénéfice des personnels et des élèves » offrant « des marges de manœuvre ». Le pacte favoriserait ainsi « l’intelligence collective » et le « volontariat engageant ».
La novlangue managériale de l’administration ne convainc personne, comme le montre le rejet de cette mesure inique par les personnels et l’ensemble des organisations syndicales.
La FSU a vivement dénoncé la logique du pacte, qui introduit la logique du travailler plus pour gagner moins et, surtout, est le cheval de Troie de la remise en cause du statut, via la contractualisation et l’annualisation de certaines missions.
Nous avons aussi dénoncé les discours contradictoires, tenus par les uns et les autres, avant la publication des textes réglementaires.
Priorité absolue aux remplacements de courte durée (RCD)
L’administration a bien confirmé que, dans le second degré, la brique « remplacements de courte durée » était prioritaire afin de « garantir la cohérence du temps d’apprentissage de l’élève » (sic) ! L’enveloppe RCD doit bien être couverte par les chefs d’établissements. Si pour accepter une autre mission du pacte, les personnels ne sont pas obligés d ‘accepter la part RCD, les chefs d’établissement doivent obligatoirement distribuer l’ensemble de l’enveloppe RCD. Le caractère alambiqué de cette formule confirme à nouveau l’absurdité du pacte. Si la brique RCD ne peut pas s’imposer individuellement, elle s’impose à l’ensemble de l’établissement !
L’administration a présenté les modalités de calcul de l’enveloppe par établissement mais la FSU a refusé de commenter cette dernière puisque nous refusons la logique même du pacte.
Le rectorat a confirmé par ailleurs que le nombre d’IMP et d’HSE restait inchangé pour l’année prochaine. Aucun chef d’établissement ne peut donc prendre le prétexte d’une supposée baisse du nombre d’HSE ou d’IMP pour vendre le pacte !
Les organisations syndicales ont rappelé leur opposition au pacte par le vote d’un vœu que vous trouverez à la fin de cet article.
Tous les informations et les outils pour combattre le pacte, dans cet article du site

 Des moyens encore insuffisants pour les vies scolaires

Comme les années précédentes, il n’y a pas d’augmentation des moyens en AED, alors que les besoins sont criants. Conséquence, 10 Equivalents Temps plein (ETP) sont retirés aux Yvelines pour les redéployer dans le Val D’Oise. Par ailleurs, 57 ETP provisoires sont implantés : 19 en Essonne, 3 dans les Hauts de Seine et 35 dans le Val d’Oise. Enfin, 9 postes de CPE s’ajoutent à la dotation globale.

 déclaration préalable de la FSU


Documents joints

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