Contre les violences sexuelles et de genre, agir avec le SNES-FSU !
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Le SNES-FSU est engagé dans les luttes contre les violences sexuelles et de genre, ainsi que contre les stéréotypes, à tous les niveaux. Il participe aux mobilisations en solidarité avec les femmes du monde entier qui se soulèvent pour leurs droits.
Le SNES-FSU oeuvre au quotidien contre les violences sexuelles et de genre subies au travail. L’employeur a l’obligation de prendre les mesures nécessaires pour les faire cesser les violences subies au travail. Le SNES-FSU agit pour faire respecter cette obligation. Un dispositif de recueil de la parole et d’écoute a ainsi été obtenu aux niveaux ministériel comme académique. Pour être réellement efficace, il nécessite encore des moyens, des personnels formés et en nombre suffisant, ce que nous réclamons.
Au quotidien, militantes et militants du SNES-FSU, à l’écoute des collègues victimes, les soutiennent, en les aidant à qualifier les faits et en accompagnant et appuyant leurs démarches, notamment pour interpeller les employeurs.
Soyons nombreuses et nombreux à participer aux prochaines mobilisations, le 23 et le 25 novembre 2024 !
Signaler des violences sexuelles et de genre, et obtenir l’aide du SNES-FSU
Vous êtes vous même victime de violences sexuelles et de genre au travail, et cherchez un appui syndical et une écoute ? Vous en êtes témoin et vous demandez comment agir ?
➜ Pour prendre rendez-vous ou nous contacter tout au long de l’année : vss@versailles.snes.edu. Indiquez les créneaux sur lesquels il est possible de vous joindre par téléphone. Un·e militant·e vous contactera dans les meilleurs délais pour recueillir votre parole, vous accompagner dans vos démarches et les appuyer auprès de l’Administration.
S’informer sur la protection fonctionnelle, le congé d’invalidité temporaire imputable au service, le rôle du registre santé et sécurité au travail, solliciter les interlocuteurs instutionnels sur les questions santé au travail mais aussi savoir qualifier les faits, être en mesure d’alerter son employeur : autant de questions auxquelles nos militant·es, à votre écoute, et formé·es à la question des violences au travail, pourront répondre.
La cellule d’écoute du Rectorat peut être contactée si vous êtes victime de violences, de discrimination ou de harcèleement :
par téléphone au 0 800 000 444
ou par mail à cellule.ecouteRH@ac-versailles.fr
Les obligations de l’employeur
Les employeurs publics sont tenus de garantir la santé et la sécurité au travail des agent·es.
Quel que soit le statut des agent·es qui subissent les violences, l’employeur a l’obligation de prendre les mesures nécessaires pour faire cesser ces agissements au travail. Plusieurs textes réglementaires obligent désormais tous les employeurs publics à mettre en place un dispositif d’écoute, de traitement et d’accompagnement des faits de violences au travail dont les violences sexistes et sexuelles dans la cadre de la mise en oeuvre des plans d’action égalité professionnelle rendus obligatoires par le 2eme accord égalité femmes hommes de la DGAFP signée le 31/11/2018.
Au sein des nouvelles Formations Spécialisées Santé Sécurité Conditions de Travail (F3SCT, qui correspondait aux CHSCT) les représentant·es des personnels veillent à l’effectivité des droits des agent·es en matière de prévention et de lutte contre les VSS. Un·e référent·e élu·e des personnels au sein de chaque F3SCT (représentante FSU pour Versailles) veille à la mise en œuvre, au suivi global et au bilan du plan d’action portant sur la prévention, le signalement et le traitement des violences. Elle peut participer ou être associée aux enquêtes F3SCT déclenchées en cas d’accident de travail en lien avec ces faits.
Violences sexistes et sexuelles : état des lieux et luttes syndicales
La Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes permet à la FSU, aux côtés de nombreuses organisations syndicales, associatives, féministes et politiques, de dresser un bilan de la situation des femmes et des filles à travers le monde. Elle rend visibles les luttes féministes et permet de rappeler nos revendications historiques en faveur de la paix, de l’égalité, de la justice et de la démocratie, et de mobiliser pour celles-ci, pour obtenir de nouveaux droits pour toutes et tous.
Lorsque les droits des femmes progressent, c’est l’ensemble de la société qui en bénéficie.
Si le constat international est particulièrement accablant, dans un contexte où les conflits armés se multiplient (viol utilisé comme arme de guerre, accès au soins et à l’éducation entravés, voire impossibles...), les raisons de se mobiliser sont nombreuses aussi en France : augmentation de 6% des plaintes pour viols et tentatives de viols en 2023 ; 86% des plaintes classées sans suite, politique à rebours des attentes, en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Le mouvement féministe revendique une loi intégrale et un investissement de 2,6 milliards d’euros pour une action globale contre les violences faites aux femmes à tous les niveaux : prévention, protection, prise en charge et orientation des victimes vers les services publics dédiés, lutte contre l’impunité des agresseurs.
Le Service public d’Éducation a un rôle fondamental à jouer, notamment en matière de prévention : l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) est un outil central pour identifier les victimes, mais aussi pour lutter contre les stéréotypes qui font du corps des femmes et des filles un objet. Encore faut-il qu’il en ait les moyens !
Le SNES-FSU, au côté du SNEP-FSU et du SNUEP-FSU, est engagé dans les luttes, à tous les niveaux :
- en participant aux mobilisations en solidarité avec les femmes du monde entier qui se soulèvent pour leurs droits,
- en veillant à la mise en oeuvre, par le ministère et les rectorats, d’un dispositif de recueil et d’écoute,
- en exigeant pour celui-ci les moyens nécessaires pour le rendre pleinement efficace.
En sollicitant l’Institution, quand des faits de violence nous sont signalés ou sont constatés sur le terrain, en intervenant dans les instances (notamment en F3SCT), nous faisons pression pour que soient effectivement mis en œuvre partout, des dispositifs de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, et que soient déployés les moyens humains et financiers nécessaires.
Engagé contre les violences sexuelles et de genre, le SNES-FSU l’est aussi en interne, où une cellule de veille est disponible pour les victimes de ces violences.
Le SNES-FSU s’est doté en 2016 d’une cellule de veille interne. Ses membres ont reçu une formation de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT). La cellule est ainsi en mesure de recueillir la parole et d’accompagner dans leurs démarches des collègues victimes de violences sexistes et sexuelles (VSS) dans le cadre de leur activité syndicale. La cellule effectue aussi un travail de formation/prévention/conseil dans le syndicat. Cette sensibilisation permet de construire une ambiance de travail conforme aux valeurs de respect des personnes que porte le SNES-FSU.
25 novembre, lutte contre les violences faites aux femmes : les outils pour mobiliser et agir
Samedi 23, et lundi 25 novembre, soyons nombreuses et nombreux à participer aux mobilisations !
Vous trouverez ici :
le communiqué de la FSU
un appel intersyndical
le Supplément « Femmes » de l’US
une affiche, contre les VSS
le livret VSST FSU
Visuels et pancartes du SNES-FSU sont disponibles dans cet article