Partout en France,le vote électronique s’est traduit pour de très nombreux collègues par d’immenses difficultés pour voter ou l’impossibilité de voter pour de très nombreux collègues.

Cette situation a été créée et voulue par le Ministre Luc Chatel (et au-delà de lui par l’Elysée) pour abattre le syndicalisme dans l’Education Nationale et la Fonction Publique d’Etat et tout d’abord affaiblir le syndicalisme majoritaire, revendicatif et d’action porté par le Snes et la Fsu en minorant leur représentativité par un effondrement organisé de la participation.

• Le Snes et la Fsu sortent renforcés des élections professionnelles : c’est là un échec total pour Luc Chatel qui escomptait promouvoir des organisations plus souples,
• mais la baisse de la participation débouche sur une forte sous représentation de l’Education nationale et en particulier de la Fsu au sein de la Fonction Publique d’Etat où on mixe les voix de ceux qui ont voté à l’Education nationale , avec les pires difficultés, avec les voix des autres ministères où le vote s’est déroulé sous forme papier traditionnelle, sans les entraves du vote Internet.

Des dizaines de milliers de collègues ont été privés arbitrairement de leur droit de vote. La colère est grande dans les établissements devant cette scandaleuse atteinte à la démocratie.
Il est donc impératif de faire le bilan, d’obliger les responsables à rendre des comptes, et de prendre date pour l’avenir.