Le lycée Georges Brassens traverse depuis quelques années une période très compliquée liée aux défaillances cumulées de la DSDEN et de la région Île de France. Mais une mobilisation forte a mené à des acquis !

Des conditions de travail dégradées
D’abord, comme dans tous les établissements du 91, la DHG a fondu au fil des années et au fil des réformes, rendant les conditions d’exercice toujours plus complexe. Parallélement, l’IPS de l’établissement, déjà très bas, ne cesse de chuter. Entre 2020 et 2024, il est passé de 96,9 à 92,5 : le 2ème indice le plus faible du département concernant les lycées.
De plus, l’établissement a subi des travaux avec comme objectif la construction d’un nouveau bâtiment pour accueillir 400 élèves supplémentaires. Pourtant, comme souvent, la réalisation de ces travaux a été absolument scandaleuse. Aujourd’hui, le nouveau bâtiment construit ne compte pas moins de 100 pages de réserves qui ne sont évidemment toujours pas levées.

Un climat scolaire difficile
Par conséquent, le climat scolaire s’est considérablement dégradé tout comme les conditions de travail de l’ensemble de la communauté éducative. Les incivilités deviennent monnaie courante et montent en dangerosité depuis septembre, un collègue ayant par exemple été violenté physiquement la semaine dernière.
En outre, à la rentrée 2024, 2 CPE sur 3, toute l’équipe d’AED et tout le pôle administratif à l’exception d’une secrétaire et de la proviseure adjointe étaient partis. Une équipe totalement nouvelle donc sans réel accompagnement de la DSDEN.
Ainsi, après avoir vu défiler les chefs d’établissement, quatre en 2 ans, l’établissement se retrouve aujourd’hui sans direction. En effet, le dernier proviseur a renoncé à son poste il y a deux semaines car il avait été menacé et mis sous protection policière.

Une mobilisation forte
Face à l’incurie de la DSDEN et l’inefficacité de la région en terme de bâti, le lycée s’est mobilisé de la plus belle des manières : 6 jours de grève consécutifs, dans une solidarité sans faille.
Et cela paie ! Le lycée obtient 1 CPE et 2 AED. C’est donc une victoire de la mobilisation même si on attend du soutien à long terme et une attention particulière au moment de la DGH.