Les professeurs et les sections syndicales du collège C. Lebrun réunis en assemblée générale le 31 octobre 2005 déclarent leur refus du dispositif de remplacement pour les absences de courte durée des enseignants, prévu par le décret du 26 août 2005, portant application de la loi Fillon.

Ce dispositif n’est bon ni pour les élèves, ni pour les enseignants. Les remplacements au pied levé remettent en cause le service défini en heures de cours des professeurs et ne permettent pas de dispenser aux élèves un enseignement de qualité. Un cours ne s’improvise pas, mais necessite une préparation sérieuse. Un collège n’est pas une garderie.

Les professeurs rappellent qu’il existe un corps d’enseignants titulaires destiné aux remplacements ; que des milliers de contractuels ont été licenciés en début d’année ; qu’il y a donc moyen, en tout état de cause, de procéder aux remplacements des professeurs absents.

Ils annoncent par conséquent qu’ils refusent la mise en oeuvre, sous quelque protocole que ce soit, d’un décret qui générera plus de désordre qu’il ne résoudra de problèmes.

Les enseignants et leurs sections syndicales du collège C. Lebrun exigent donc le retrait du décret du 26 août 2005 et la réembauche avec titularisation de tous les enseignants précaires sans affectation à la rentrée 2005.