Face à une rentrée 2014 désastreuse : Poursuivre et amplifier la mobilisation !,Journée d’action le jeudi 13 février en Ile de France
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Face à une rentrée 2014 désastreuse : Poursuivre et amplifier la mobilisation ! Journée d’action le jeudi 13 février en Ile de France
En raison des conditions désastreuses de la rentrée 2014, depuis deux semaines, dans le Second degré, les actions locales, les journées de grève et de rassemblement, soutenus et relayées par le SNES, associant personnels et parents d’élèves, se multiplient soit dans un cadre local soit dans un cadre départemental comme dans les Hauts de Seine ou en Seine St Denis.
En décalage complet avec les annonces du Ministre de l’Education nationale de ne reprendre aucun moyen aux établissements de l’Education prioritaire, le potentiel éducatif de ces établissements est attaqué, au mépris des inégalités sociales et territoriales qui se creusent. .
Au-delà, c’est le Service public d’éducation, dans son ensemble, qui n’a pas les moyens de son bon fonctionnement, faute d’une dotation suffisante permettant, dans un contexte de hausse des effectifs, de maintenir, même a minima, la qualité et l’offre d’enseignement.
Le mouvement s’enracine, personnels et parents d’élèves sont indignés car aucune réponse n’est apportée sur le fond à leurs questions et leurs revendications.
Les sections académiques de Paris, Créteil et Versailles appellent à poursuivre et amplifier la mobilisation pour exiger un plan d’urgence pour la rentrée 2014 et ainsi obtenir les moyens du bon fonctionnement du Service public d’Education dans le Second degré, y compris dans tous les établissements de l’Education prioritaire actuels, lycées inclus.
Elles multiplient les contacts unitaires au niveau de la région parisienne, dans la suite des initiatives engagées dans les Hauts de Seine et en Seine Saint Denis.
Afin de fédérer l’ensemble des les luttes, elles appellent les personnels dans tous les établissements à participer à la journée d’action du jeudi 13 février :
- En décidant la grève partout où c’est possible