Blocage des postes : après une première avancée (192 postes débloqués sur 816), nouveau raidissement du Rectorat sur des bases inacceptables
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Un Rectorat qui, par ces choix, aggrave les conditions d’exercice de tous les personnels à la rentrée 2013
En dépit des préconisations ministérielles d’asseoir les stagiaires sur des blocs de moyens provisoires, depuis l’annonce au mois de mars par le Rectorat du choix d’affecter les stagiaires en 2013-2014 par principe sur des postes de titulaires, le SNES agit contre cette mesure qui va à l’encontre de l’intérêt de l’ensemble des personnels et du service :
- blocage du mouvement
- multiplication des heures supplémentaires et des services partagés qui vont résulter de la compensation de la décharge des stagiaires affectés sur des postes de 18 h dans les établissements d’accueil
- construction difficile des répartition de services et de classes avant la mi juillet, du fait qu’il est impossible de savoir quelle quotité devra être compensée selon qu’il s’agit d’un stagiaire certifié ou agrégé
Le SNES a fait la démonstration qu’il est possible de faire autrement et d’affecter la majorité des stagiaires sur des blocs de moyens provisoires :
voir notre article en ligne « la preuve par quatre faite par les élus du SNES que les postes »stagiaires« sont déblocables dans l’intérêt de tous, stagiaires comme titulaires »
Après une première avancée, nouveau blocage du Rectorat sur des bases inacceptables
Ses interventions et son action ont permis un premier déblocage de 192 postes sur les 816 initialement bloqués. Mais le Rectorat refuse d’aller plus loin sur des bases inacceptables alors que d’autres possibilités existent. Il ne veut pas examiner les affectations des stagiaires sur des blocs de moyens provisoires de moins de 15 h, y compris pour anticiper l’arrivée des agrégés, afin de les rentabiliser au maximum, à l’encontre des dispositions ministérielles qui stipulent que la décharge est « d’au moins trois heures ».
Il a mis fin de façon unilatérale à un groupe de travail le 14 mai sur l’implantation des berceaux de stagiaire alors que l’examen de l’ensemble des disciplines n’était pas achevé, s’opposant à toute solution pour envisager la poursuite des travaux.
Poursuivre l’action ensemble !
Le désaccord s’est transformé en conflit et en blocage en raison d’un Rectorat replié sur un modèle de gestion discrétionnaire des moyens et des personnels sur ce dossier et reflétant la piètre conception qu’il a du dialogue social.
FO et le SGEN ont hypothéqué toute démarche commune par leur positionnement : « le Rectorat a fait ce qu’il a pu » (FO), « C’est beaucoup mieux d’affecter les stagiaires sur des postes de titulaires ; cela permet aux équipes de s’organiser » (SGEN).
Le SNES, déterminé, poursuit ses interventions et son action.
Il appelle les personnels :
- à signer et faire signer la pétition en ligne
- et à faire remonter des lettres pétitions par établissement pour exiger le déblocage des postes à la section académique (SNES Versailles, 3, rue Guy Gouyon du Verger, 94112 Arcueil cedex) - Fax : 0141248062)
Vous trouverez ci-dessous :
- l’état du blocage des postes stagiaires par établissement au 15 mai 2013
- l’état du blocage des postes stagiaires par discipline au 15 mai 2013
- un exemple en Lettres modernes sur deux départements des nombreux déblocages encore possibles
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