Circulaire aux S1 29 novembre

mercredi 28 novembre 2012
par  Snes S3

ETAT D’ALERTE : PREPARER LA MOBILISATION

RECRUTEMENT, METIERS, DECENTRALISATION, SYSTÈME EDUCATIF
LES PROJETS INACCEPTABLES DU MINISTRE
La circulaire complète
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L’affiche envoyée le 29 novembre aux S1 disponible également auprès des S2

Pétition au ministre
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La Pétition au ministre

 Vers des choix contre l’intérêt des élèves et l’avis de la profession ?

Après avoir organisé une concertation sur la refondation de l’Ecole sans les personnels, le Ministre de l’Education nationale mène au pas de charge les négociations avec les organisations syndicales sur la loi d’orientation et de programmation.

Contre l’avis majoritaire de la profession et l’intérêt des élèves, il fait le choix d’avancer des propositions inacceptables s’inscrivant dans un projet éducatif d’éclatement du service public d’Education, de dénaturation de nos métiers et de nos missions, de renoncement à une véritable démocratisation à travers la réduction de l’ambition éducative à l’acquisition du socle commun.

Ainsi :

  • confirmation des réformes régressives du pouvoir précédent : socle commun, réforme des lycées, voie technologique, logique de délabellisation de l’Education prioritaire…
  • Création des « réseaux du socle » pouvant déroger aux horaires nationaux, à la structuration disciplinaire des enseignements, ou encore modifier les obligations de services des enseignants, introduire la bivalence au collège et les échanges de service premier-second degré et d’un cycle commun CM2-Sixième et conseil pédagogique commun
  • Transfert des missions des co-psy et de la carte des formations professionnelles aux régions pour soumettre les parcours des élèves à des logiques d’adéquation au marché de l’emploi local

Concernant les recrutements et la formation des maîtres, sans discussion préalable, reniant ses engagements de reconstruire une véritable formation et de mettre en place des pré-recrutements pour reconstituer les viviers de candidats, Vincent Peillon pérennise la décharge insuffisante de 3h pour les futurs lauréats de concours et systématise le recours à la précarité à travers le recrutement de 23 000 étudiants-contractuels à la rentrée 2013.

Alors que le déclassement salarial de nos professions est une réalité tangible qui place les personnels dans des conditions de vie insupportables et porte atteinte à l’attractivité de nos métiers en pleine crise du recrutement, le Gouvernement fait le choix de donner 20 milliards aux entreprises, financés de manière inacceptable par une hausse de la TVA et une nouvelle ponction sur la dépense publique !

 Un plan d’action national pour imposer nos exigences avec la profession

Lors de sa CA nationale des 20 et 21 novembre, le SNES a réaffirmé sa détermination à imposer les exigences portées par la profession : revalorisation des salaires, amélioration des conditions de travail, abandon de la journée de carence, du LPC, de la réforme des lycées, rétablissement d’une vraie année de stage et des pré-recrutements, reconstruction d’un service public d’Education juste et ambitieux, respect et reconnaissance de nos missions et de nos qualifications….

La mobilisation des personnels doit se construire dès maintenant dans les établissements :

  • en prenant systématiquement les heures d’information syndicales, en y développant nos analyses sur le sens du projet éducatif du Gouvernement et en lui opposant le projet du SNES, en menant une campagne portant l’aspiration des collègues à des mesures rapides d’amélioration de leurs conditions d’exercice et de rémunération, de fin de l’autoritarisme.
  • en signant et faisant signer l’Adresse au Ministre sous forme de « lettre-pétition » avec le SNEP et le SNUEP sur l’ensemble des ces questions pour lui envoyer un coup de semonce
  • Avant les congés de février, le SNES proposera à la FSU l’organisation au moment du débat parlementaire d’une manifestation nationale pour promouvoir l’investissement éducatif.

Si le Ministre persiste à ne pas entendre la Profession à travers un projet de loi inacceptable, le SNES prendra rapidement des décisions d’action, y compris de grève, en recherchant avec la FSU le cadre le plus large.

Marie-Damienne Odent, Pascale Boutet, Michel Vialle


Documents joints

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