[Mise à jour 25 avril]

Le bilan de l’audience que le SNES-FSU avait eue avec le SIEC le 31 janvier 2024 était déjà inquiétant quant aux conditions de correction des copies dématérialisées que le SIEC annonçait pour la session 2024. Les représentant·es du SNES-FSU ont dénoncé la surcharge de travail alors que la superposition des contraintes de correction des copies et de passage du Grand oral risquaient d’amener à des situations intenables.
Or le SIEC semble vouloir aller encore plus loin dans ce sens, entrainant la colère de nombreux collègues depuis quelques jours.

DES DÉLAIS DE CORRECTION INTENABLES !
RECTIFICATIF
Ce jeudi soir, le SIEC a renvoyé un message d’erratum avec en copie la circulaire sur les examens, indiquant que les corrections devaient être achevées le 28 juin. Cependant, la charge de travail demeure intolérable puisque certaines et certains collègues devront jongler entre la finalisation de la correction des copies et le Grand Oral ! Ce couac en dit aussi long sur les cafouillages récurrents dans l’organisation des examens dans notre académie.

En effet, le SIEC, sur les convocations envoyées cette semaine prétendait imposer des délais de correction intenables : les copies seraient disponibles à partir du vendredi 21 juin après-midi et la correction close le mardi 25 juin à 18h  ! Et ceci pour des lots, qui devraient comporter 35 copies ! Peut-être le SIEC espère-t-il secrètement que les correcteurs travailleront en réalité dès le week-end ? Toutefois, rien ne dit que les copies ne seront pas distribuées plus tardivement que le vendredi car le SIEC se réserve explicitement cette possibilité. Par ailleurs, il est inacceptable de contraindre les correcteurs à travailler le week-end en leur imposant des délais intenables. Quel mépris !

C’est évidemment absolument infaisable si l’on veut que les copies des candidats soient correctement corrigées. Par ailleurs, le SIEC s’autorise explicitement le droit de redistribuer des copies dont les lots n’auraient pas été ouverts par les éventuels correcteurs à partir du mardi 25 juin dès 8 heures. Donc des correcteurs déjà totalement surchargés de travail verraient leur tâche encore alourdie. C’est totalement ubuesque et profondément inacceptable.

Ces délais sont d’autant plus problématiques qu’ils ne prennent absolument pas en compte l’éventualité de dysfonctionnements, qui ont pourtant été systématiques les années précédentes (problèmes de numérisation des copies, bugs de l’application Santorin...).

Le SNES-FSU des 3 académies d’Ile-de-France dénoncent cette politique injustifiable qui relève de la maltraitance au travail. Il intervient auprès du SIEC et des rectorats pour demander un changement drastique de calendrier qui doit être respectueux des conditions de correction des collègues et d’une pleine équité de traitement des candidats. Le SNES -FSU intervient également auprès du Ministère.

DÈS MAINTENANT, AGIR POUR OBTENIR DES DÉLAIS RAISONNABLES !