Maintien de la prime spéciale d’installation : victoire de la FSU !
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La FSU obtient le maintien de la PSI (prime spéciale d’installation) en Île-de-France et dans la métropole de Lille pour les certifiés, CPE et PSY-EN. Elle continue à en revendiquer l’extension aux agrégés et à davantage de territoires.
Destinée à aider à l’installation, cette prime, d’un montant de plus de 2 000 euros, est attribuée, à l’occasion de leur accès à un premier emploi d’une administration de l’État, aux fonctionnaires de l’État qui reçoivent, l’année de leur titularisation, une affectation dans l’une des communes de l’agglomération lilloise et de la région Île-de-France (toutes communes des académies de Paris, Créteil et Versailles), à condition que l’indice brut correspondant au premier échelon de leur corps et de leur grade ne dépasse pas un plafond, fixé par le décret instituant cette prime.
La FSU - et elle seule - est intervenue dès novembre pour que le décret n° 89-259 du 24 avril 1989 instituant une prime spéciale d’installation attribuée à certains personnels débutants soit modifié.
Cette modification était rendue nécessaire pour tenir compte de la revalorisation des indices de début de carrière dans le cadre des mesures du PPCR. Jusqu’à présent, cette prime bénéficie aux personnels nommés dans un grade dont l’indice du 1er échelon est, au jour de la titularisation, inférieur à l’indice brut 422 (indice net : 375). Or, l’indice du 1er échelon de la grille A type, dont celle des certifiés et assimilés, sera porté à l’indice brut 434 (indice net : 383) dès le 1er septembre 2017, et à l’indice 444 (indice net : 390) en 2019, donc au dessus de 422. Un très grand nombre de personnels débutants affectés à la rentrée 2017 en région parisienne ou dans l’agglomération lilloise auraient donc été exclus du bénéfice de cette prime. L’indice brut qui figurera dans le décret ne nous a pas encore été communiqué, il permettra de manière certaine aux certifiés et assimilés de continuer de bénéficier de la prime. En revanche, le ministère refuse toujours de l’étendre aux agrégés.
Reste une véritable difficulté qui n’est toujours pas prise en compte par les pouvoirs publics pour aider financièrement les collègues affectés dans les territoires où les prix de l’immobilier ont explosé et où il est difficile de trouver à se loger. Pour la FSU, les employeurs publics doivent répondre aux besoins de leurs personnels en matière de logement (revalorisation de l’indemnité de résidence dans toutes les zones où la vie est chère, action sociale en faveur du logement).