Le socle commun de gré ou de force
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Vendredi 5 février 2010, à FRANCONVILLE, les collèges du Bel-Air et de Jean-François Clervoy ont eu l’honneur d’assister à une présentation du socle commun par une IA-IPR de mathématiques...
Déjà, pour nous mettre dans l’ambiance, nous sommes d’emblée prévenus : « le socle commun, ce n’est pas une réforme mais une loi (décret 2006) qui répond à une directive européenne ». Aujourd’hui, la scolarité est divisée en 4 grands pôles : école, collège, lycée, université ; après, il serait question de deux blocs, un bloc « scolarité obligatoire » & un autre bloc (scolarité non obligatoire ?? ). Dans cette nouvelle logique, le socle commun serait « l’outil commun », un « engagement de l’institution », une « attestation qui s’adresse à tous, du surveillant au professeur » !
Et si on n’a pas compris, l’intervenante d’en rajouter une couche : « Le socle commun est très ambitieux. Il pense à tous les jeunes, y compris aux 150 000 qui sortent chaque année du système sans qualification ». Alors oui, on peut le dire : « Maîtriser le socle commun, c’est posséder un outil indispensable pour sa vie... » (!!!).
Et la mise en œuvre de ce socle commun ? Il faut « libérer certains professeurs de la contrainte qu’ils se font que tous les élèves doivent avoir tous fait la même chose »... Vous vous sentez visés. Non... Il ne faut pas !
Et les savoirs à transmettre ? Oh là là !... Les professeurs devraient savoir que « la connaissance est une compétence en soi ».
Et l’évaluation ? Ben, « on ne peut demander à un élève ce qui ne lui est pas accessible ».
L’évolution du métier ? « Évaluer différemment, privilégier les capacités et travailler collectivement ».
Prochaine étape ? Le passage de 18 heures à 35 heures dans les établissements ! On pourra apprécier l’honnêteté de l’intervenante.
Ah ! Socle commun,
Quand tu nous tiens !!
(Oups, ce n’est même pas une rime riche mais après tout, faut pas trop en demander...).
Anne DESHAYS, clg Jean-François Clervoy