Des collègues ont marqué leur refus lors d’une réunion de formation sur la réforme des collèges.

Lundi 12 octobre 2015, les enseignants des collèges Wallon et Paul Bert de Malakoff, St Exupéry et Michelet de Vanves ont été convoqués à une réunion de bassin sur la réforme des collèges, au théâtre du lycée Michelet.

La profession enseignante indignée face aux objectifs de réduction des moyens et des contenus au sein d’une réforme imposée à marche forcée et sans concertation, s’oppose à cette réforme, ainsi qu’au plan de formation de celle-ci.

Les collègues de ces établissements se sont alors organisés massivement pour montrer leur refus lors de cette réunion qui accueillait chefs d’établissement et IPR de langues. Ils ont levé une banderole faite maison : « NON à CETTE réforme ! Nous voulons un enseignement de qualité pour tous ! » et ont prononcé une déclaration( voir pj) dénonçant les mauvaises conditions d’étude pour les élèves, des conditions de travail et des disciplines toujours plus dégradées et, ont dénoncé la casse du service public d’éducation. Puis ont quitté la salle pour discuter des suites à donner, notamment lors de la période des DHG. Toute l’assemblée a applaudi chaudement. Les collègues restés dans la salle ont ensuite posé des tas de questions, restées sans réponse.

Le Ministère, confronté à la vacance organisationnelle de sa réforme, laissera alors les établissements et leurs équipes gérer seuls la pénurie lors des DHG. Il ose pourtant mettre en place des réunions de formation, de surgissement d’idées ou de projets, au détriment de la qualité des connaissances par discipline, encore une fois, fortement mises à mal.

Prélever des heures d’enseignement pour les refondre en enseignements interdisciplinaires, variables et à thème imposé, ne peut correspondre à un enseignement valorisé, notamment pour nos élèves les plus en difficultés.

Les collègues resteront solidaires pour défendre notre service public d’éducation pour la réussite de tous les élèves, pour le maintien de toutes les disciplines, pour porter les projets pédagogiques et préserver tous les postes.

Ils veulent une AUTRE réforme qui prenne en compte tous les aspects de nos métiers et qui considère réellement l’Education comme une valeur d’avenir dans notre société contemporaine.