Lycée Léonard de Vinci de Levallois

Enseignants et parents mobilisés s’adressent à l’opinion et proposent une journée école morte à la mi-mai.
jeudi 17 avril 2008

ENSEIGNANTS, ELEVES, PARENTS SE MOBILISENT A LEVALLOIS POUR DEFENDRE L’ECOLE

« Il n’y a pas de raison chiffrée, objective à ces manifestations » X. Darcos, ministre de l’Education Nationale, 1er avril 2008

Où va l’école publique ? Une « réforme » globale de l’école publique, qui se traduit essentiellement par des vagues de suppressions massives d’emplois, est entamée depuis plusieurs années. Elle s’accélère brutalement aujourd’hui, en dépit de toute considération pédagogique.

Le bilan et les projections à l’échelle nationale sont éloquents : ⇒ Entre 2003 et 2008, 30 000 emplois d’enseignants ont été supprimés. ⇒ Entre 2009 et 2012, 80 000 devraient disparaître. ⇒ A la rentrée 2008, 8 800 seront supprimés dans le second degré

Le gouvernement entend réaliser des économies budgétaires, sous prétexte de réforme qualitative de l’enseignement. Il justifie la suppression des postes par un argument démographique (moins 150 000 élèves à la rentrée 2008). ⇒ A court terme, cette baisse démographique ne justifie qu’1/5 des suppressions de postes. ⇒ A moyen terme, que deviendront les 450 000 nouveaux collégiens attendus dans 4 ans, sachant que la formation des enseignants nécessite du temps.

Et si pour une fois gouverner, c’était prévoir ?

Au delà des prévisions, ces mesures ne permettront plus un fonctionnement normal des établissements et auront des conséquences dramatiques sur la qualité de l’enseignement : une dégradation de l’offre de formation, des conditions de travail et des conditions d’études :

Surcharge des classes, disparitions de dédoublements et d’enseignements optionnels, incertitudes sur la pérennité des filières, sabotage du diplôme BEP. La situation de sous-effectifs déjà patente implique souvent le remplacement non-systématique des absences de longue durée, ainsi que des recrutements hasardeux et une discontinuité des équipes éducatives. Une telle politique conduira inévitablement à l’exclusion des élèves les plus en difficultés.

Qu’adviendra-t-il si les établissements ne trouvent pas assez de professeurs pour absorber l’augmentation massive des heures supplémentaires ? (3500 suppressions de postes remplacés par environ 60 000 heures supplémentaires). On peut craindre que les enseignements définis par les instructions officielles ne soient pas assurés.

L’enseignement n’est pas le seul touché, on cherche à diminuer à tous niveaux le taux d’encadrement dans les établissements. Nous avons pourtant grand besoin d’éducateurs nombreux et compétents pour lutter contre l’échec scolaire : CPE, surveillants, agents d’administration, médecins scolaires, conseillers d’orientation, agents de services.

Pour une autre politique éducative

La mobilisation contre cette réforme s’amplifie et réunit élèves, parents, enseignants, et tous ceux qui défendent l’école publique, l’école pour tous.

ELEVES, PARENTS, ENSEIGNANTS ET PERSONNELS EDUCATIFS DE LEVALLOIS SE MOBILISENT POUR ETRE ENTENDUS, AU NIVEAU LOCAL COMME AU NIVEAU NATIONAL.

ENSEMBLE, ILS PARTICIPERONT A UNE SERIE D’ACTIONS COMMUNES

LES VACANCES SCOLAIRES DE PRINTEMPS N’AFFAIBLIRONT PAS LA MOBILISATION. PREPARONS-NOUS DES AUJOURD’HUI A UNE OPERATION « ECOLE MORTE A LEVALLOIS » A LA MI-MAI.

Les enseignants, les élèves et les parents mobilisés du lycée Léonard De Vinci à Levallois-Perret.


Documents joints

Word - 25 kio