A l’issue de la tenue du jury académique (certifiés et CPE), sur 403 stagiaires certifiés, 10 % ont reçu un avis défavorable à la titularisation (sur lesquels 8% ont été placés en renouvellement).

Quant aux agrégés, à l’issue de la CAPA de titularisation, 4% des 234 stagiaires ont reçu un avis défavorable à la titularisation (sur lesquels 3% ont été placés en renouvellement).

En ce qui concerne les CPE, sur 36 stagiaires, 35 ont été titularisés et 1 a été placé en renouvellement.

Si les refus définitifs de titularisation sont restés stables, la multiplication des avis défavorables est inquiétante. Elle révèle les conditions intenables dans laquelle les stagiaires sont placés. Par ailleurs, le nombre de stagiaires non évalués (dont le stage est donc prolongé sur l’année suivante) a tendance à augmenter, ce qui montre bien que les stagiaires éprouvent des difficultés à assurer la totalité de leur stage dans des conditions correctes (arrêts maladies …).

Cependant l’administration n’a pas communiqué les chiffres qui permettraient de tirer un bilan précis des effets de la réforme sur la titularisation : convocation en entretien devant le jury, démissions, arrêts maladie. Ces informations ont été exigées par le SNES.

Le SNES est intervenu tout au long de l’année passée pour accompagner les stagiaires en difficulté et a interpellé à plusieurs reprises le Recteur pour que, lors des procédures de titularisation, ne soient pas reprochées aux stagiaires les difficultés professionnelles qui résultent de la réforme catastrophique de la formation des maîtres (décharge minimale, formation sur le tas….).