Médaille d’or de la provocation pour la ministre des JO et…de l’enseignement privé

Une ministre qui ne fait pas le choix de l’Ecole publique !
dimanche 14 janvier 2024
par  Snes S3 MRP

Un projet passéiste et rétrograde pour l’École, à l’opposé de ce que nous portons, un ministre resté moins de six mois, et à qui l’Éducation nationale aura tout au plus servi de tremplin, une nouvelle ministre à mi temps... Il y avait déjà de quoi s’inquiéter pour l’Éducation nationale, et dénoncer avec force un mépris toujours plus assumé. C’était avant les déclarations de la prétendue ministre de l’Éducation nationale, de la jeunesse, des sports et des JOP ! Elle a sans hésitation jeté le discrédit sur la qualité du service public d’éducation, dénigrant l’École publique et ses personnels. Ce lamentable épisode a porté à son comble la colère déjà bien présente au sein de la Profession. Comment imaginer prise de parole plus indigne d’un ministre de l’Éducation nationale ? Faut-il vraiment rappeler qui porte la responsabilité des problèmes de remplacement dans l’École publique ? Certainement pas les personnels du service public qui tiennent l’École à bout de bras. Mais bien les politiques menées par Emmanuel Macron depuis 2017 : suppression d’emplois (près de 8000 dans le second degré public), absence de revalorisation pour résoudre la crise d’attractivité, dégradation des conditions de travail, organisation d’une forme de séparatisme scolaire en favorisant si souvent le privé au détriment du public…

L’énormité de ses propos résonne comme une attaque délibérée contre le Service public d’éducation, dès sa prise de fonction. Face à l’ampleur des réactions qu’ils avaient suscitées, Amélie Oudéa-Castera s’est contentée de regretter d’avoir « pu blesser certains enseignants ». Bien plus que ces regrets, après cette entrée en fonction calamiteuse, ce sont des réponses immédiates et des actes que nous attendons, pour des conditions de travail et d’étude améliorées, pour des personnels mieux payés, respectés, protégés, pour l’avenir de l’École publique. Exigeons, pour le Service public d’éducation les moyens de fonctionner et d’atteindre ses ambitions !

Vous trouverez ici l’article du SNES-FSU « Médaille d’or de la provocation pour la ministre des JO et…de l’enseignement privé » et le communiqué de la FSU.

Et maintenant ? Toutes et tous en grève jeudi 1er février !
Le SNES et la FSU appellent les collègues à exprimer leur colère face aux politiques de l’école du tri social, mais aussi leur détermination à obtenir des moyens pour l’école publique en étant massivement dans la rue et dans la grève le 1er février.
Retrouvez dans cet article tous les outils pour mobiliser le 1er février.