Le Ministre de l’Education nationale vient d’annoncer que la pré-rentrée aura lieu le 1er septembre, et non le 29 août.

Cela fait suite à la mobilisation des personnels et à l’action du SNES qui, depuis l’adoption du nouveau calendrier scolaire, ont dénoncé cette journée vexatoire et démagogique :

• Elle représente un allongement du temps de travail alors que notre charge de travail ne cesse de s’alourdir (hausse des effectifs par classe, inflation des heures supplémentaires…) et que le gel des salaires et le déclassement de nos métiers se poursuivent.
• Elle sert d’écran de fumée pour le Gouvernement et le Ministère qui laissent perdurer et s’aggraver la crise de recrutement par leur refus de revaloriser nos salaires et nos conditions de travail, ce qui se traduit par une pénurie de personnels titulaires et la perte de nombreuses journées de cours, faute de personnels remplaçants en nombre suffisant.

Le SNES-FSU a été à l’initiative d’une pétition intersyndicale et a déposé un préavis de grève au cas où le Ministre persisterait à vouloir maintenir la pré-rentrée le 29 août.
Par ailleurs, il a sans cesse insister sur le risque qu’il faisait courir aux personnels nouvellement nommés et affectés sur un poste dont les arrêtés de prise de fonction débutent le 1er septembre. En cas d’accident, ceux-ci n’auraient pas été considérés comme en accident de service.

Cette mesure de bon sens suscite une campagne de dénigrement de la profession et de l’action syndicale qui en dit long sur le rapport à la chose éducative de certains. Cette campagne est déterminée par une volonté constante de dénaturer nos métiers et d’attaquer le SNES, syndicat majoritaire, à la veille des élections professionnelles, et non d’oeuvrer à l’amélioration des conditions de réussite des élèves et de travail des personnels.

Le SNES-FSU s’opposera à tout rattrapage de la journée de pré-rentrée dans le courant de l’année.