Publication spéciale stagiaire février 2013 : notation administrative, CLES/C2i2E, mutations 2013

vendredi 8 février 2013
par  Snes S3 MRP

Sommaire

  • P. 1 ci contre Editorial
  • P. 2 titularisation et CLES/C2I2E
  • P. 3 « Ambition, recruter ? » : entre fourvoiement et irresponsabilité
  • P. 4 stage du mardi 26 2013
  • P. 5 notation administrative
  • P.6 Intra 2013 : pour une information claire, pur une défense efficace
  • Publication complète au format pdf
Éditorial :



Contrairement à ce qu’affirmait Vincent Peillon dans ses vœux à la communauté éducative en janvier, « les années difficiles » ne sont pas finies pour l’ensemble des personnels !
Les promesses électorales se sont envolées et chacun peut constater la dure réalité de la « condition enseignante » et du déclassement de nos métiers.

L’érosion salariale ne cesse de s’aggraver. Alors que les personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation français sont parmi les moins payés de toute l’UE, le Gouvernement refuse toute remise à plat de l’échelle indiciaire des salaires, maintient le gel du point d’indice, augmente les prélèvements des cotisations sociales et oppose une fin de non recevoir à l’abrogation de la journée de carence. Les traitements nets sont ainsi amputés de plusieurs dizaines d’euros par mois  ; le pouvoir d’achat plonge d’autant plus que la TVA, elle, progresse.

Les négociations qui vont s’ouvrir à compter du 7 février sur la revalorisation des enseignants, sont placées par le Gouvernement sous le sceau des contraintes budgétaires et de contreparties nécessaires (système du donnant- donnant), ce qui, pour le SNES, est inacceptable.
Ce refus de faire droit, pour tous les personnels, à l’exigence légitime de reconnaissance de leurs qualifications à leur juste niveau, est inadmissible. Il entretient inexorablement la perte d’attractivité de nos métiers et une crise de recrutement sans précédent.

Pour y faire face, les seules mesures mises en œuvre sont l’utilisation des stagiaires comme moyens d’enseignement à quasi temps plein et le recours aux étudiants, titulaires d’un M1, qui effectueront 6h de cours, payés comme contractuels à mi-temps et devront, en même temps, finir de préparer leur master et leur concours !

La préparation de la rentrée, en cours dans les établissements, montre que le taux d’encadrement ne s’améliorera pas. Les classes seront autant, sinon plus, chargées que les années précédentes. Les taux d’HS explosent et sont même aggravés en collège. Aucune des réformes contestées n’est également remise en cause.

Enfin, le projet de Loi sur la refondation de l’Ecole présenté au Conseil des Ministres comporte des orientations inadmissibles pour le Second degré : collège rattaché à l’Ecole primaire avec échanges de services, décentralisation vers les Régions de la carte des formations professionnelles et des CIO… Le désengagement de l’Etat est accentué.

Revaloriser nos salaires, nos carrières, nos conditions de travail est une nécessité et une urgence. Ce n’est pas une charge insupportable pour l’Etat mais un investissement d’avenir pour rendre attractives nos professions et recruter des enseignants en grand nombre afin de former les jeunes et élever leurs qualifications.
Cela suppose de changer de politique et d’en finir avec l’austérité.
Ce ne sera possible que par la force collective et l’action syndicale.
Le SNES fait de la revalorisation une priorité absolue et appelle tous les personnels à se mobiliser pour exiger que l’Education et le Second degré en particulier, soient une vraie priorité nationale.


Le SNES reste également à vos côtés pour vous aider dans toutes les étapes de cette année de stage et vous informer : mutations intra, titularisation…

Un stage académique vous est proposé le 26 mars. Inscrivez-vous nombreux !

Il importe de ne pas rester isolé et de construire ensemble le mouvement qui contraindra le Gouvernement et le Ministre à prendre en compte nos exigences collectives et à les traduire en actes !


Documents joints

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