Epreuves anticipées de Français : des conditions de correction intenables
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Un calendrier intenable pour les professeurs de Français
Cette année, les conditions de correction sont particulièrement lourdes. En effet, les collègues doivent jongler entre la préparation de l’oral qui est une charge particulièrement lourde, et des délais de correction des écrits très contraints. Ainsi, les collègues ne disposeront, dans les faits, que du vendredi 13 juin et du lundi 16 juin pour cela, puisqu’ils doivent enchaîner ensuite avec la correction des copies, jalonnée elle-même de plusieurs réunions ! Cerise sur le gâteau, il leur est imposé d’avoir finalisé la correction des copies le mercredi 25 au matin, l’après-midi étant consacré à une dernière réunion de concertation. Ils enchaînent ensuite avec les épreuve orales.
Un flou sur la dispense de surveillance de l’épreuve écrite !
En plus de ce calendrier, à la différence des années précédentes, aucune consigne n’a été donnée aux chefs d’établissement pour dispenser les collègues de la surveillance de l’épreuve le vendredi 13 juin. Or, comme indiqué plus haut, les collègues ont besoin de ce temps pour préparer les épreuves orales !
En conséquence, jouant sur une phrase du dernier bulletin officiel indiquant que les correcteurs sont dispensés de surveillance, après la réception des copies, certains chefs d’établissement convoquent les collègues pour surveiller le vendredi 13 juin.
Le SNES-FSU, aux côté des collègues
Dès avril, le SNES-FSU est intervenu auprès du ministère pour exiger des consignes claires de dispense de surveillance :
https://www.snes.edu/article/survei...
Le SNES national a à nouveau interpellé le ministère et demandé une audience en urgence. De son côté, le SNES-FSU Versailles va intervenir auprès du rectorat et du SIEC.
Pour tout problème, n’hésitez pas à nous envoyer un message à l’adresse mail suivante :
lycee@versailles.snes.edu