Faire l’histoire

En deux mois, le mouvement social a mis en minorité le gouvernement. À l’image du CPE en 2006, un texte voté peut être défait. Alors, toutes et tous en grève et dans les manifestations jeudi !
Gouvernement acculé, force du mouvement social : retrouvez ici les analyses du SNES-FSU.

La journée du 23 mars revêt une importance décisive. Placée après l’adoption de la loi, elle montre que les organisations sociales ne se résignent pas à voir la loi appliquée dès septembre 2023. Elle doit aussi être l’occasion de réaffirmer notre attachement à la démocratie alors qu’Emmanuel Macron a multiplié les coups de force et les provocations : balayer d’un revers de la main et mépriser l’expression de millions de personnes, de l’ensemble des organisations syndicales, c’est fouler au pied la démocratie. Etre en grève et dans les manifestations jeudi, c’est se mobiliser contre la réforme des retraites mais c’est aussi exiger, tout simplement, le respect de la démocratie !

Chacun-e est donc en mesure, par sa participation à la grève de jeudi, de participer à une étape décisive de l’histoire sociale du pays.

Toutes les informations sur la grève et les manifestations de jeudi 23 mars (carte, visuels etc) : https://www.snes.edu/agissons/campagnes/retraites-en-greve-le-jeudi-23-mars/

 Déni de démocratie !

Face à l’opposition très majoritaire au projet de réforme des retraites, face à l’intersyndicale interprofessionnelle unie qui a rassemblé des millions de manifestant·es depuis le mois de janvier, le Président de la République répond une nouvelle fois par le passage en force et le mépris, avec le recours au 49.3. Un déni de démocratie de plus, pour une réforme injuste, brutale et très largement contestée. Inacceptable !

Ainsi, la Première ministre a annoncé ce jeudi 16 mars le recours au 49.3 qui entraînera, sauf vote majoritaire d’une motion de censure, l’adoption de la réforme des retraites par l’Assemblée nationale.

À cette réforme brutale, injuste et majoritairement contestée, s’ajoute donc un déni de démocratie supplémentaire avec l’usage du 49.3. Inacceptable ! Le SNES-FSU appelle à participer aux rassemblements organisés dès maintenant par l’intersyndicale.

L’intersyndicale appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grèves et manifestations le jeudi 23 mars prochain.

 Manifestation jeudi 23 mars à Paris : rendez-vous à 14h à Bastille

La FSU affrète des cars pour permettre à toutes et tous de rejoindre la manifestation parisienne.

• 95 - Départs de Cergy, Argenteuil et Sarcelles : informations et inscription.
• 78 - Départs de Mantes et Poissy (bus nord), Rambouillet et Trappes (bus sud) : informations et inscriptions.
• 91 - Départs de Évry et Montgeron : informations et inscriptions.
• 92 - Départ de Malakoff à 13h square de Corsico (pas de réservation nécessaire).

Communiqué de l’intersyndicale

Dès à présent, le SNES-FSU soutient toutes les actions, y compris de grève, organisées d’ici jeudi 23 mars et encourage les collègues à y participer.
Vendredi 17 mars, en réaction au 49.3 sur la réforme des retraites, l’ensemble des organisations syndicales représentées au CSA académique ont refusé de siéger dans cette instance, empêchant l’instance de se tenir (voir cet article). Après le rassemblement d’hier après-midi, place de la Concorde, des actions diverses sont organisées, dès aujourd’hui et ce week-end, dans tous les départements (Rubrique Nouvelles des départements régulièrement mise à jour).
Le SNES-FSU appelle la Profession à se mettre massivement en grève le jeudi 23 mars, nouvelle grande journée d’action intersyndicale et interprofessionnelle.

En mettant en place une caisse de grève, le SNES-FSU Versailles soutient toutes les mobilisations contre la réforme des retraites et pour la revalorisation de nos métiers et de nos salaires. Vous souhaitez contribuer à la caisse de grève ou en bénéficier ? Toutes les informations sont disponibles dans cet article.

Le Gouvernement doit cesser la répression policière de manifestations légitimes

La FSU dénonce la gestion policière des manifestations contre le projet de loi sur les retraites (voir le communiqué) : depuis le passage en force jeudi 16 mars par le 49.3. des violences inouïes sont commises sur des manifestant·es, signes d’une volonté de contrôler par la force une colère légitime. Lundi 20 mars, journée internationale de lutte contre les violences policières, comme chaque jour depuis jeudi dernier, des manifestant·es s’exprimeront à nouveau dans la rue pour exiger le retrait de cette réforme injuste et rendue encore plus brutale.

 Pendant le bac, la mobilisation continue !

Le calendrier du baccalauréat, dont les épreuves commencent le 20 mars, est intenable, absurde, irresponsable. Le SNES-FSU continue de réclamer le report des épreuves de spécialité au mois de juin et, au-delà, le retour à des épreuves terminales, nationales et anonymes.
➜ Dans ce contexte historique de mobilisations contre la réforme des retraites sur fond d’absence de revalorisation salariale, le SNES-FSU continue de combattre la destruction du baccalauréat, qui découle de la mise en place du lycée et du bac Blanquer. Le SNES-FSU encourage et soutient toutes les mobilisations, y compris la grève, avant, pendant et après les épreuves écrites de spécialité, les épreuves orales, pratiques et de compétences expérimentales (voir cet article et le communiqué intersyndical).