Après les dysfonctionnements en pagaille déjà constatés l’an dernier (voir notre article), la désorganisation se poursuit cette année avec l’organisation du Grand Oral par le SIEC. Nous avions déjà critiqué la politique consistant à convoquer certains collègues seulement en leur imposant cinq jours de présence en tant qu’examinateurs, au mépris de toute équité entre les collègues et entre les candidats. Nous avions dénoncé le procédé lors de l’audience que le SIEC avait accordée aux trois sections académiques franciliennes du SNES-FSU.

Selon les responsables du SIEC, il serait techniquement plus simple de convoquer un seul collègue sur cinq jours plutôt que plusieurs collègues sur des durées plus restreintes, les outils informatiques ne le permettant pas. Cela correspondrait aussi à des facilités pour les centres d’examen eux-mêmes et leurs responsables.

 Des délais de convocation indécents !

On aurait pu croire que ce choix très critiquable permettrait du moins l’arrivée des convocations dans des délais corrects. Dans les faits, après une première vague de convocations envoyées en début du mois de juin, on a vu arriver des convocations le jeudi 16 juin pour le lundi 20, ce qui est déjà bien moins confortable.
Et puis, pour des raisons inconnues (imprévoyance, annulations tardives de convocations etc.), le SIEC s’est remis à envoyer des convocations durant le week-end pour le lundi ce qui a évidemment suscité une nouvelle fois la colère des collègues.

Si le SIEC se répète, le SNES Versailles aussi : le week-end, le droit à la déconnexion s’exerce pleinement. Il ne saurait être question, pour les collègues convoqués vendredi soir ou samedi matin de se présenter lundi sur le lieu de leur convocation !
Ils n’ont pas à avoir pris connaissance du mail de convocation. Dans le meilleur des cas, l’Administration doit s’attendre à ce que la convocation soit lue lundi. Et évidemment, tout retrait sur salaire pour ce jour là est inacceptable.

Alertez-nous en écrivant à lycee@versailles.snes.edu.

=> Le SNES-FSU intervient dès à présent auprès du SIEC et du Rectorat pour éviter tout retrait sur salaire pour les collègues qui n’auraient pas été convoqués dans un délai suffisant.

 Et ensuite, quelles actions mener ?

Le Ministère porte toujours l’entière responsabilité de l’incurie avec laquelle le baccalauréat a été préparé cette année encore. On ne saurait imputer ces dysfonctionnements à la mauvaise volonté de tel ou tel personnel de gestion, encore moins à celle enseignants. Encore une fois, les délais de passage risquent bien de ne pas être tenus et de perturber le rythme de passage des candidats.

Il nous appartient de faire la lumière sur l’ampleur des problèmes constatés.

Nous appelons les collègues à continuer de communiquer largement sur les difficultés de tous ordres :

en continuant de nous alerter sur les problèmes rencontrés, à l’adresse lycee@versailles.snes.edu.
en interpellant le SIEC, l’Administration, les corps d’inspection par des courriers collectifs ou motions, rédigés à l’occasion des réunions de jury.

Le SNES-FSU continue d’intervenir auprès du SIEC et de l’Administration, pour dénoncer l’ensemble des dysfonctionnements et veiller au respect des droits des personnels.

Mise à jour le 22 juin 2022 : après intervention auprès du SIEC, le SNES-FSU a obtenu qu’il n’y aurait pas de prélèvement sur salaire pour les collègues convoqués durant le week-end. Le caractère « problématique » de ces convocations est reconnu par ailleurs par le SIEC.