Une audience révélatrice : quand l’inspection Vie scolaire dérape...

jeudi 24 juin 2021
par  Secteur CPE

Le 6 mai 2021, nous avons siégé pour la dernière fois en commission paritaire sur l’avancement d’échelon.

La loi de transformation de la fonction publique exclut les organisations syndicales dans la gestion des carrières, alors qu’elles étaient le lieu propice pour défendre nos métiers et nos statuts.
Si la commission paritaire du 6 mai sur l’avancement accéléré, et celle du 6 avril concernant les recours sur les avis PPCR, nous ont permis d’obtenir satisfaction pour les collègues lésés, cela ne sera plus probablement le cas l’an prochain sans nos interventions.
Le contraste avec les commissions paritaires de l’année scolaire dernière a été saisissant. Cette année, le dialogue avec les responsables des ressources humaines a permis la correction des incohérences. Est-ce un hasard, le corps d’inspection n’était présent à aucune de ces commissions. Outre que cette absence montre le peu de considération pour l’ensemble des collègues, elle a eu le mérite de ne pas bloquer systématiquement tous les recours comme cela s’était passé l’an dernier.
A cette occasion, rarement le cœur du métier - le suivi des élèves - n’a été abordé. Il n’était question que de pilotage, management, loyauté au chef d’établissement, chef de service…
Ces attaques contre nos missions nous ont amenés à demander audience auprès d’un Secrétaire général de Madame la Rectrice.
Cette audience avait pour but la diffusion des recommandations validées par le CHSCT, recommandations pouvant éviter un certain nombre de risques psycho-sociaux par le simple fait de faire connaitre nos métiers et son cadre statutaire. Nous avons été invités en visio-conférence le 4 mai 2021.
Le Rectorat, malgré notre insistance, refuse de ratifier ces recommandations et a longtemps été dans le déni des difficultés liées au non-respect de notre cadre statutaire (circulaire de 2015) par certains chefs d’établissement et IPR.
L’intervention du corps d’inspection, remettant en cause notre temps de travail, a crée un fort mécontentement et confirmer notre analyse des situations problématiques.
Face à ces nouvelles mais récurrentes attaques, le SNES FSU diffusera le communiqué ci-joint.
Il est temps que Mme la Rectrice, en tant que garante des lois et de leur application, recadre les IA-IPR ou les chefs d’établissement qui les maltraitent !

Le SNES-FSU s’engage à combattre toute tentative de dénaturation du métier et appelle l’ensemble des collègues à nous informer de toute dérive de la part des chefs d’établissement ou des IA-IPR.


Documents joints

Communiqué audience CPE