Examens 2021 : compte-rendu de l’audience SIEC

lundi 31 mai 2021
par  Snes S3 MRP

Brevet, EAF, philosophie, Grand oral…les aménagements annoncés par le ministre sont loin d’avoir levé toutes les inquiétudes. Le compte-rendu de l’audience avec le SIEC témoigne bien de tous les obstacles qui apparaissent en cette fin d’année.

Aujourd’hui, personnels et élèves sont dans une impasse du fait de la gestion inconséquente par le ministre de la question des examens.

Sur les questions relatives aux examens, retrouvez ici :

N’hésitez pas à nous solliciter, concernant les difficultés rencontrées en lien avec les examens, en écrivant sur s3ver@snes.edu et lycee@versailles.snes.edu ou colleges@versailles.snes.edu

Le 27 mai, les sections académiques SNES-FSU de Paris, Créteil et Versailles ont été reçues en audience, à leur demande, par le Directeur du SIEC.

De très nombreuses questions avaient été transmises, en amont de cette audience. Le SIEC n’a souhaité apporter aucune réponse écrite à celles-ci, mais voici quelles étaient, pour l’essentiel, nos interrogations, et les réponses, souvent insuffisantes que nous avons pu obtenir à l’occasion de cette audience.

Cette année encore, cadrage et anticipation ne sont pas au programme ; le renvoi au local, avec les risques de dérives qu’il comporte, risque une nouvelle fois d’être la norme.

 Epreuves de BTS : le SIEC minimise les problèmes

Nous sommes revenus sur les conditions inacceptables dans lesquelles les épreuves qui ont déjà eu lieu pour les étudiants préparant le BTS se sont déroulées (convocations extrêmement tardives, conditions sanitaires inacceptables, non respect du protocole sanitaire en raison d’une organisation matérielle défaillante). 
Nous avons exigé des mesures à la hauteur pour que les prochaines épreuves puissent se dérouler dans d’autres conditions.
Il avait dans un premier temps été annoncé aux étudiants qu’ils obtiendraient un zéro en cas d’absence justifiée. Qu’en sera-t-il finalement, en particulier pour les absences liées au COVID ? Quelle communication a-t-elle été faite en direction des étudiants ? Quelle organisation est prévue pour les épreuves de rattrapage ?

La réponses du SIEC
Le SIEC considère le mot « inacceptable » comme trop sévère et ne reconnaît qu’un « problème d’attroupement dans les escaliers » et un dysfonctionnement dû à une situation conjoncturelle. Les images sur les réseaux sociaux d’étudiants agglutinés auraient été surexploitées selon le SIEC. Et cette situation les aurait « contrariés ». Le SIEC a reconnu que l’organisation dans des circonstances actuelles a été difficile…mais le problème aurait été ponctuel et n’aurait pas duré. 

Le SIEC indique avoir appelé à la vigilance sur les consignes sanitaires pour ne plus être en butte à cela. Toutes les mesures sont systématiquement rappelées aux candidats : port du masque, distanciation, gel...
Toutes les jauges seraient divisées systématiquement par deux. Ainsi, dans une salle de 220 places, 110 élèves sont accueillis.
Pour les épreuves se déroulant à l’extérieur, le nombre de sites est multiplié pour que les élèves soient moins concentrés. L’obligation du port du masque est rappelée, et des mesures sont prises pour rendre les passages plus fluides.
Les épreuves écrites des BTS début mai ont été organisées sur trois gros centres (parc floral de Paris, Villepinte, Porte de Versailles). 

Concernant les étudiants absents, en raison du COVID , le SIEC était manifestement gêné dans ses réponses, en raison de l’absence de texte puisqu’aucune note de service n’est encore sortie. Tout est renvoyé au début juin et aux textes ministériels.

Concernant l’organisation de sessions de rattrapages pour les candidats ayant échoué, le SIEC n’était pas encore en mesure de répondre. Des précisions complémentaires sont à venir, sur l’organisation de la session et es candidats qui pourront y prétendre. Les concertations nationales sont en cours. Les textes ne sont pas encore sortis, il devrait y avoir des précisions début juin, sur les candidats qui pourraient en bénéficier.
Quand il y aura eu une absence justifiée, le candidat pourra participer au rattrapage
Il y aura 2 épreuves orales (domaine général et domaine professionnel). Celles-ci se tiendront dans les 8 jours suivant la tenue du 1er jury et avant la fin de session (avec comme date butoir le 9 juillet). 
Le SIEC ne dispose d’aucune information sur le nombre de candidats impactés. Cela ne concernerait en tout cas que les élèves ayant échoué. Il semble d’ailleurs que les élèves obtenant leur BTS pourraient ne pas même être informés, s’ils ont zéro à l’une des épreuves.
Nous nous sommes inquiétés de la possibilité qu’un élève ayant réussi le BTS, puisse toutefois voir ses résultats pénalisés en ayant un zéro, malgré un certificat médical justifiant son absence à l’une des épreuves. Le SIEC s’est retranché derrière le fait qu’il n’existe pas de mention, pour le BTS.

 Les convocations actuelles : le chaos !

Comme chaque année, et de manière encore accrue, nous constatons de nombreux problèmes liés aux convocations (arrivée très tardive des convocations ; convocations dans des lieux éloignés pour le BTS ; annulations in extremis pour le CRPE). Nous avons demandé au SIEC des explications, et souhaité connaître les solutions envisagées pour éviter que ce type de problème ne se renouvelle pas pour la suite.
Le Directeur du SIEC a semblé ne pas savoir précisément ce dont il s’agissait et a demandé des précisions sur les problèmes signalés. Concernant le CRPE : les services ont dû ajuster le nombre de correcteurs convoqués car il y avait moins de candidats que prévus, en raison peut-être d’un mauvais calibrage initial.

Concernant les épreuves de Sections Européennes et Langues O, initialement prévues du 12 au 16 avril, elles sont reportées à la semaine du 31 mai au 4 juin. Au jour de l’audience, les convocations pour les SELO avaient déjà été envoyées et seuls des ajustements devaient encore être réalisés.

Selon le SIEC, beaucoup d’aléas ont retardé l’envoi des convocations (les différents aménagements, le CNED, les hors contrats). Le travail a donc dû être refait, les plannings de passage retravaillés, ceci expliquant le retard pris dans les affectations des candidats et examinateurs. Certains problèmes résultent des difficultés à avoir des réponses des prestataires (Villepinte) pour la mise à disposition des centres, en raison de contraintes sanitaires.

 L’application du protocole sanitaire : le renvoi au local

Nous avons souligné la nécessité de penser et anticiper cette organisation, pour assurer aux élèves comme aux surveillants des conditions sanitaires dignes, à l’inverse de ce qui a pu se produire au mois de mai.
Quel est le nombre d’élèves attendus par centre ? Le nombre d’établissements mobilisés ?
Selon le SIEC, en fonction du type d’épreuves (écrites ou écrites et orales pratiques), ce nombre peut être variable.
Tous les établissements sont largement mobilisés, pour le DNB aussi, aussi bien de des grands centres (SIEC + centres extérieurs) que des lycées.

La jauge par salle

Celle-ci est fonction du protocole sanitaire, sous la responsabilité du SIEC pour les grands centre. Pour les lycées en revanche, le SIEC s’en remet aux chefs d’établissement qui « ont le protocole en tête » [sic].

Nous demandons que le protocole soit appliqué à l’organisation des examens en lycée, pour éviter que ne se posent les mêmes problèmes que pour les BTS (circulation dans les couloirs, files d’attente). Comme les règles ne cessent de changer, il est indispensable de les clarifier, pour les chefs d’établissement également.  

Évoquant d’abord un protocole probablement mis en ligne par le MEN, le SIEC a ensuite indiqué qu’il n’y aurait, en fait de protocole, seule une note interne aurait été adressée aux chefs d’établissement. Les réponses du SIEC sur ce point ont singulièrement manqué de clarté. Le caractère contraignant de cette note semble très relatif ; c’est l’autonomie du chef d’établissement qui est mise en avant !
Un exemple révélateur : à notre question portant sur la manière dont la demi-jauge est évaluée (au niveau de la salle ?), le SIEC répond qu’en principe, elle est bien analysée au niveau de la salle...

Le SIEC s’est adressé en janvier-février aux chefs d’établissement, pour une communication sur la possibilité d’accueillir des examens, en fonction des locaux, des travaux, de la situation sanitaire. 

Les mesures sanitaires envisagées

Nous avons aussitôt posé les questions clés : Quel protocole sanitaire est-il prévu ? Quel rythme de désinfection ? Quel rythme d’aération ? Présence de masques de sécurité dans les centres ?)
Selon le SIEC, il est précisé à chaque candidat sur sa convocation qu’il est nécessaire de venir avec son masque et de le garder durant toute la durée de l’épreuve, et de la présence sur le site. Des réserves de masques de dépannage sont prévues, dans les centres. 

Les attroupements devront être évités, à l’entrée et à la sortie. Une distance d’un mètre devra être respectée en toute circonstance. Lors du contrôle d’identité, la pièce d’identité devra être posée sur la table ; le candidat retirera son masque le temps d’un contrôle visuel, sans contact avec le surveillant. Les candidats émargeront avec leur propre stylo. Y compris pour les oraux, le masque devra être gardé. Les candidats pourront être exclus du centre en cas de non respect du protocole.

Le SIEC n’a pour le moment rien prévu concernant la désinfection, même si la possibilité n’est pas écartée. Dans les grands centres, une « nébulisation » est prévue, chaque soir. Concernant l’aération, une consigne devrait être donnée d’ouvrir portes et fenêtres à intervalles réguliers, durant 15 minutes toutes les heures.
Pour la succession d’épreuves du 17 juin (philosophie le matin et EAF l’après-midi), les chefs sont censés savoir ce qu’il faut faire... Ceci nous laissé pour le moins sceptique !

Les tests envisagés ? Le cas des candidats positifs au COVID ?

Il n’est pas possible, juridiquement, d’organiser de tests en amont des épreuves selon le SIEC. Toutefois, si un cas de COVID est découvert à l’occasion d’une session d’épreuves, une salle dédiée sera prévue pour isoler le candidat et lui permettre de terminer de composer. Si n’est plus en état de composer, l’élève quittera le centre. 

Quid des notes pour un élève n’ayant pas pu composer ?
=> En philosophie : dès lors qu’un certificat médical est produit, l’élève aura sa note de contrôle continu ;
=> Pour le grand oral : si le report n’est pas possible, l’élève passera l’épreuve à la session de septembre.
=> Un zéro éliminatoire sera-t-il éventuellement mis ?
Un candidat absent ayant produit un justificatif ne se verra pas attribuer de zéro, mais on lui proposera un rattrapage.
Parcoursup conserve l’affectation des candidats qui passent la session de septembre : ils ne la perdront pas.

Quel service de restauration scolaire ?
Rien n’est cadré : cela relève de l’autonomie des établissements pour le SIEC.
S’ils souhaitent boire ou manger durant l’épreuve, dans la salle d’examen, les élèves y seront autorisés, « rapidement », et s’il s’agit d’une épreuve longue. 
Le SIEC estime difficile de l’interdire, sauf problème médical. Il est en particulier nécessaire d’anticiper une éventuelle canicule et de laisser notamment la possibilité de boire si nécessaire.
Concernant la canicule, les salles... le SIEC suppose que cela a été anticipé.

Le passage des épreuves orales

Comment le port de masque est-il pris en compte et concilié avec les exigences du protocole sanitaire ? Quelle distance prévoit-on entre candidats et examinateurs ?
Comment et par qui le nettoyage entre chaque passage de candidats est-il assuré ? (Nb : les candidats peuvent maintenant utiliser le tableau lors de la discussion lors de l’entretien pour cette session).
La réponse du SIEC est que le tableau doit pouvoir être utilisé, pour que le candidat explicite un propos mais que cela doit rester à la marge comme appui. Les élèves pourront nettoyer leurs mains, leur feutres, leur table.
 

 Vivier de surveillants : anticiper !

À notre demande d’anticipation sur la nécessité d’avoir un vivier de surveillants conséquent cette année en particulier, la réponse du SIEC est constante : aux chefs d’établissement de recruter, si besoin, des surveillants extérieurs à l’établissement, et de les rémunérer si besoin. À eux de se débrouiller donc ! L’usage des deux surveillants par salle n’est pas véritablement remise en question, même s’il nous a aussi été répondu que, en cas d’urgence, ça irait bien s’il n’y en avait qu’un. Il n’y a pas de norme réglementaire sur le nombre de surveillants par salle. Le SIEC demande que les professeurs de philosophie ne soient pas convoqués pour les surveillances, à partir du moment où ils ont récupéré leurs copies.

Nous avons insisté sur le problème que poseraient les rendez-vous vaccinaux sur la période des examens, les enseignants étant incités à faire des rappels de vaccins à partir de la semaine du 10 juin. Une solution serait de prévoir systématiquement une demi journée de plus pour des élèves qui n’auraient pu passer les oraux, notamment en raison de l’absence, sur une demi-journée, de certains examinateurs.
Là-dessus pourtant, rien n’a été anticipé dans ce sens, le SIEC se contente de reconnaître que ce sera « plus compliqué » cette année. Il nous paraît cependant tout à fait possible d’anticiper : dès lors que les collègues auront leur convocation, ils se signaleront en cas de problème.

 La remontée des notes du contrôle continu : quel cadrage ?

Selon quelle organisation, quel calendrier, quel cadrage la remontée des notes est-elle prévue ?
Le SIEC signale que le délai pour les corrections court jusqu’au 30 juin. La bascule dans le LSL sera effective au 14 juin. Les conseils de classe se tiennent en ce moment, fin mai - début juin. Les familles doivent signer les livrets scolaires. 

 Vivier de correcteurs : alerte sur les collègues de lettres et de philosophie

Les collègues de Lettres et de Philosophie sont susceptibles d’être sollicités pour l’EAF ou la philosophie ET le Grand oral, sans compter la possibilité qu’ils soient convoqués également pour les épreuves de BTS. Il faut prévoir de ne pas multiplier les tâches pour chacun de ces collègues. Notre demande est notamment que ces collègues ne puissent être de surveillance sur la même période, et que le nombre de copies soit limité, s’ils cumulent différentes missions.

Le SIEC entend essayer de faire en sorte que les enseignants de philosophie qui sont à la fois correcteur et interrogateur pour le grand oral aient moins de copies (environ 30 copies en moins ; mais nous ne savons pas combien de copies ils auront à corriger au total...), et qu’ils soient plutôt mobilisés sur la fin de la période du Grand Oral. Le nombre de journées sur lesquelles des examinateurs sont convoqués (entre le 21 et le 30 juin) serait ainsi variable selon le nombre de candidats, les spécialités choisies.
Cela n’irait pas au-delà de 2 jours pour les professeurs de philo mais irait jusqu’à une semaine pour les professeurs de maths, de physique-chimie, de SVT.

Il n’a pas été possible d’obtenir davantage de précisions, en dehors de la nécessité de répartir la charge, en utilisant au mieux le vivier de correcteurs, limité en Ile de France au mieux.

Quel vivier est finalement retenu pour le Grand oral (y aura-t-il un ou deux professeurs de spécialité par jury ?) ? Et pour le rattrapage ?
Le SIEC annonce qu’il y aura un professeur de spécialité par jury. La même règle vaut pour le rattrapage. C’est donc le cadre a mimina annoncé par le ministère qui est adopté.
Le SIEC essaiera de convoquer les enseignants de spécialités, mais il faudra aussi voir avec les corps d’inspection qui il est possible de mobiliser. La nécessité de devoir mettre en place des remplacements de dernière minute n’est pas à écarter. Il est très possible en fait, selon nous, que des enseignants hors spécialité soient finalement convoqués.

Nous avons soulevé le problème que pose le fait que la spécialité de l’enseignant déterminera la question posée. Pour le SIEC, les candidats ne devraient pas pouvoir connaître en fonction du seul numéro de jury la spécialité de l’examinateur et ainsi anticiper sur quelle question il sera interrogé. Selon le SNES, cela ne règle pas le problème qui fait que selon les aléas du tirage, une question sera très clairement « favorisée » par rapport à l’autre.

L’édition des convocations pour le bac

Nous avons rappelé le flou de la situation et la situation d’attente de beaucoup de collègues. Le SIEC annonce que ses services sont en train de finaliser les affectations des candidats. Les convocations arriveront entre le 1er et le 8-10 juin. Les stagiaires ne sont pas convoqués sauf exception validées par les IPR si besoin de plus.
Le SIEC se chargera de l’envoi des convocations.

 Correction des copies de baccalauréat et rémunération

La dématérialisation des copies est prévue. Les copies seront mises à disposition le 18 juin au soir ; les établissements numérisent les 17 et 18 juin ; le SIEC attribuera ensuite les copies à chaque enseignant. Il n’est pas prévu qu’il existe des versions distribuées sous format physique.
Nous n’avons pas obtenu de réponse claire concernant une éventuelle limitation du nombre de copies pour les professeurs examinateurs pour le Grand Oral.
Les correcteurs auront jusqu’au 30 juin pour corriger, les jurys se réunissant dans les jours qui suivent. 
La rémunération des corrections de copies est inchangée : 5 euros la copie.
Le taux réglementaire de rémunération du Grand Oral est fixé réglementairement à 9,60 euros/brut pour l’heure d’interrogation (selon l’arrêté du 13 avril 2012).

Le rattrapage du baccalauréat

Aucune modification réglementaire n’est prévue concernant les disciplines que les élèves pourront passer. Si l’épreuve du 1er groupe est écrite, (telle que prévue hors situation de pandémie), l’élève peut passer le rattrapage. Il peut aussi passer le français. Le fait que les épreuves de spécialité n’aient pas eu lieu cette année n’empêche donc pas de choisir les spécialités au rattrapage.

 Jury d’harmonisation

Celui-ci sera organisé en présentiel, le 29 juin. Il est supposé réunir un professeur par discipline, soit entre 12 et 15 professeurs. Les jauges seront plus larges à partir de début juin pour autoriser ce chiffre.
Les stagiaires seront convoqués « très à la marge », uniquement lorsqu’il y a déficit de correcteurs et avec l’accord des IPR.

Comment procédera-t-on pour l’harmonisation ?

Comment l’année 2020 est-elle prise en compte ?
Pour le SIEC, il n’est pas prévu d’arrondi au niveau des établissements. Les notes sont basculées dans le LSL puis dans le logiciel Cyclades. La session 2020 sera neutralisée pour faire les calculs d’harmonisation.
Nous avons déploré l’absence de cadrage pour les notes de contrôle continu. Nous avons rappelé que certains chefs d’établissement avaient « bidouillé » les notes l’an dernier.
Selon le directeur du SIEC, il y aura des jurys pour harmoniser les notes et prendre en compte cela. Comment ? Mystère à nos yeux…

Quelle prise en compte de la note de contrôle continu d’ETLV dans la note totale d’EC d’anglais ? 
Le SIEC n’est pas en mesure de répondre à cette question.
Nous avons pointé le fait que le calculateur sur le site du Ministère pour connaître la note de bac donne un résultat erroné, ce qui ne peut que nous alerter sur les difficultés et iniquités qui ne manqueront pas de se poser ! 

 DNB

Le SIEC s’est contenté de rappeler qu’il n’y avait pas de modifications règlementaires sur la tenue des épreuves. Vous trouverez rapidement sur notre site un article indiquant ce que vous pouvez exiger en termes de rémunération.

 En conclusion

Cette audience est bien loin d’avoir dissipé nos inquiétudes. Il y a même fort à parier que d’importantes difficultés vont émerger dans de nombreux centres. La pression sur les professeurs de français et de philosophie, contraints de corriger à même l’écran et mettant ainsi leur matériel personnel à disposition de l’Institution est inacceptable ! Quant aux jurys d’harmonisation, l’absence de garde-fous nous fait craindre le pire.
Certes, les circonstances sont particulières ; le SNES-FSU en est conscient. Cela ne saurait toutefois justifier une telle désinvolture. Le renvoi systématique vers le local, tout à fait dans l’esprit du Ministère de l’Éducation nationale, ne peut générer que des situations problématiques et une inéquité inacceptable entre candidats, ce que nous continuons de combattre et de dénoncer.