Le protocole (voir ci-dessous) est arrivé dans les boîtes mail des collègues jeudi 28 mai au soir seulement, à la veille de cette réunion. S’il a le mérite de poser un cadre, il arrive très tardivement puisque les premières réouvertures étaient prévues pour mardi 2 juin au matin.

Cette réunion a permis d’évoquer les nombreuses questions soulevées par la réouverture des CIO, notamment :

• Qu’est-ce qui motive la réouverture de seulement 2 CIO par département ? L’incompréhension face à cette décision est grande pour les personnels des CIO et nourrit beaucoup d’inquiétudes sur la suite : à moyen et long terme. Il a été rappelé que le Secrétaire Général du Rectorat nous a affirmé que le fait d’ouvrir seulement 2 CIO n’est pas l’effet de contraintes budgétaires. C’est pourtant bien ce qui a été dit en réunion IEN-IO / DCIO / CSAIO.
• Comment va être organisé le nettoyage quotidien des locaux : Par qui ? A quel rythme ?
• Comment et par qui le marquage et l’aménagement des bureaux va-t-il être effectué ? Si cela est réalisé par les DCIO et les PsyEN, leur responsabilité est-elle engagée ?
• Comment doit-on comprendre la notion de public prioritaire accueilli en CIO : doit-on refuser d’accueillir le public qui ne serait pas considéré comme prioritaire ? Cela entre en contradiction avec la notion de service public.
• De quelle façon sera mise en place la mutualisation de la ressource humaine de tous les CIO d’un département ? Comment répondre à cette demande de redéploiement ? Aucun planning de présence des collègues ne semble encore mis en place.

Toutes ces questions ont, depuis, été soumises au Secrétaire Général de l’académie.

Nous avons rappelé qu’il est indispensable de se voir donner un ordre de mission avant tout déplacement dans un autre CIO que celui dans lequel nous sommes affectés, pour des raisons d’assurance et de remboursement des frais de transports.
Nous avons pu constater que les problématiques divergent fortement d’un CIO à un autre (emplacement, parking, taille des locaux, nombre de personnels y travaillant…).

Cette réunion nous rappelle combien il est important de faire partie d’un collectif, surtout dans la période actuelle.

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Aude Lemoussu et Elodie Pinta pour le SNES-FSU Versailles