Le SNES-FSU défend le principe d’évaluations nationales et terminales. Le recours au contrôle continu ne peut être qu’exceptionnel dans le contexte exceptionnel que nous connaissons. Cela ne doit pas devenir le prétexte à toutes les dérives locales.

Le SNES-FSU Versailles est intervenu fermement lors du dernier CTA sur la proposition faite par l’administration de mettre une note de de « performance » ou de « mérite » pour faire coller la moyenne de contrôle continu à la note (nécessairement hypothétique) que les élèves auraient obtenue au Baccalauréat. Ces pratiques sont absolument inacceptables dans le cadre d’un examen national et en totale contradiction avec les textes régissant le Baccalauréat de cette année (décret, arrêté et note de service ; voir l’article du SNES national).
En effet pour pallier les problèmes résultant du recours au contrôle continu, les textes prévoient que des jurys académiques, parfois organisés en sous jurys, seront chargés d’établir la note de Baccalauréat, ceci excluant une harmonisation locale réalisée en amont. L’harmonisation ne doit en aucun cas se faire au niveau de l’établissement, sous peine de faire perdre cette année toute valeur aux résultats obtenus par les élèves au Baccalauréat.
Pourtant, dans plusieurs lycées, c’est bien un bricolage local qui est en train d’être mis en place, avec la création d’une note de « performance » ou de « mérite » ou d’autres formes d’aménagements locaux, à l’initiative de certains chefs d’établissements.

Le SNES-FSU exige que la Rectrice fasse très rapidement cesser ces pratiques en communiquant en direction de l’ensemble des établissements de l’académie.

Une lettre ouverte a été adressée par la section académique à la Rectrice, à ce sujet.

Il y a là pour le SNES-FSU un enjeu majeur : celui de garantir aux lycéens de notre académie candidats à cet examen, dans le contexte difficile qu’ils ont vécu cette année, que leur diplôme ne sera pas un diplôme au rabais du fait de pratiques locales plus que douteuses, mais bien le baccalauréat qu’ils méritent.