Dans tous les départements on constate pour l’année scolaire 2016-2017 une augmentation des effectifs dans les lycées, en enseignement général et technologique, de plus de 400 élèves dans les Yvelines à 665 dans le Val-d’Oise, 2228 élèves en plus au total sur l’académie.
Le passage quasi automatique des collégiens en 2nde avec la fin des redoublements et une urbanisation qui s’accroît génèrent une augmentation des effectifs.
Mais c’est l’arrivée des enfants de l’an 2000 qui a été la plus importante. Leur passage en 1ère a conduit à l’ouverture —ou à la confirmation — de nombreuses classes ou demi-divisions, notamment en enseignement technologique. En STMG, plus de 12 ouvertures, en STI 9,5, en ST2S 8,5, en STL 3. Pour les SSI, 9,5. En comparaison, très peu d’ouvertures se font en enseignement général.
Malgré les petits arrangements qui ont fait passer pendant l’été des élèves de la voie technologique en filière générale, la demande a été forte pour les enseignements technologiques.
Le rectorat a dû faire face à ces demandes, mais il maintient sa volonté politique de réduire la part de l’enseignement technologique sur l’académie, trop importante selon lui par rapport aux statistique nationales. Il y a déjà une volonté affichée de réduire les STMG sur le Val-d’Oise notamment. Toutes les ouvertures ne sont donc pas pérennes, même si pour cette rentrée l’administration a dû, selon sa formule, « répondre à la demande sociale ».
Ces réouvertures prennent tout leur sens après les fermetures brutales de ces formations pendant la réforme Chatel.
Le Snes sera extrêmement vigilant pour que les choix d’orientation des élèves ne se heurtent pas à une simple gestion des flux, précarisant les équipes et empêchant un travail sur le long terme.
MP Carlotti