Communiqué de presse : libération immédiate des collègues et citoyens arrêtés place de la République

dimanche 29 novembre 2015
par  Snes S3 MRP

Sauf deux, les 307 interpellés, parmi lesquels plusieurs collègues des académies de Versailles, ont été libérés sans poursuite au terme de 24 h de garde à vue. Le SNES et la FSU se sont mobilisés pour exiger leur libération immédiate et l’arrêt de toutes les procédures à leur encontre.

Contrairement au discours relayé par la plupart des médias, les forces de l’ordre n’ont pas interpellé des « casseurs », dont le SNES et la FSU condamnent les agissements mais, dans le but de faire un exemple, des centaines de manifestants pacifiques qui protestaient contre les restrictions des libertés publiques découlant de l’état d’urgence et/ou pour revendiquer de vraies mesures pour lutter contre le réchauffement planétaire et ses conséquences.

Cette réponse arbitraire et disproportionnée des forces de l’ordre participe d’un dévoiement complet de l’état d’urgence dans le but de neutraliser les expressions citoyennes et syndicales au même titre que les assignations à résidence abusives de militants écologistes, alors que dans le même temps les rassemblements sportifs et commerciaux continuent d’être autorisées.

Le SNES avec la FSU se mobilise pour que le besoin légitime de sécurité ne serve pas à des reculs des droits démocratiques et syndicaux, des libertés publiques et syndicales.
Voir : http://www.ldh-france.org/cederons-pas/

Communiqué de presse : libération immédiate des collègues et citoyens arrêtés place de la République

Les sections académiques du SNES-FSU de Créteil et Versailles demandent la libération immédiate des collègues et citoyens arrêtés ce jour place de la République alors qu’ils exerçaient leur droit à manifester à l’occasion de la COP21.

Alors que le droit à se rassembler n’est pas remis en cause à l’occasion des matchs de football ou des marchés de Noël, ces arrestations démontrent les dangers que le prolongement de l’état d’urgence fait courir à notre démocratie.

Il ne serait pas concevable que ces arrestations, totalement disproportionnées au regard des faits, privent nos collègues de leur liberté, les élèves de cours et les établissements concernés de la sérénité nécessaire au bon fonctionnement du service public d’éducation.

Arcueil, le 29 novembre 2015