Pour trouver des dispositifs d’accueil des doublants de terminale, le DASEN du 92 fait preuve d’une imagination sans limite remettant alors en cause le droit au redoublement des élèves : http://www.versailles.snes.edu/spip...

Dans le 91, s’il y a bien eu des ouvertures de classes, elles se font dans des conditions inacceptables.

Illustration :
Au lycée Truffaut (Bondoufle), une demi-classe de doublants de TES est implantée mi septembre, avec une ouverture prévue le lundi 29 septembre, soit 4 semaines après le début des cours...On peut d’ors et déjà se demander si quelques élèves, découragés par l’absence de réponse claire de la part de la Direction Académique, ne vont pas petit à petit décrocher et s’éloigner du système scolaire.
Quant aux élèves affectés dans cette classe, ils attendent encore le début des cours. Raison principale : la difficulté à trouver des professeurs après 4 semaines de cours. Vendredi 26 septembre, il manquait des enseignants en SES, histoire-géo et philo. Dans ces conditions, impossible de commencer les cours !

On retrouve les même problèmes au lycée Clément Ader (Athis-Mons) où une classe de doublants de terminale STI2D, créée il y a 10 jours, n’a pour l’instant qu’un prof de philo. Là aussi, les cours n’ont pas encore commencé.

Ces situations sont inacceptables, elles sont le résultat de la chasse aux places vacantes opérée par la Direction Académique depuis plusieurs mois. Conséquence : dans des structures étriquées, impossible de garder des places pour les doublants. Les établissements concernés sont également déstabilisés par ces décisions tardives (problème de salles, d’emplois du temps, éventuelle pression aux HSA...)

Les sections SNES-FSU de ces établissements, appuyées par la section SNES-FSU de l’Essonne, se mobilisent, et interpellent la Direction Académique (courrier au DASEN) afin que des solutions soient trouvées rapidement pour ces élèves.