Cette annonce est intervenue après 10 jours de mobilisation depuis que nous avions été informés de cette décision de fermeture.
Cette mobilisation a d’abord été le fait des élèves qui ont pratiqué un blocus filtrant les jeudi 29/11, vendredi 30/11 puis le lundi 1/12 ; le mardi nous avons pris le relais avec une grève massivement suivie et nous avons convenu avec les élèves que l’action devait maintenant se construire au maximum sur le temps extra-scolaire pour ne pas exacerber les tensions entre élèves et garder l’unité avec les parents d’élèves ; le soir de ce mardi, où devait avoir lieu un C.A., nous avons organisé un refus de siéger unanime des représentants élèves, parents et enseignants qui conduisait à repousser le CA faute de quorum.
Le mercredi après-midi nous avons organisé un rassemblement commun devant le rectorat à Versailles où une délégation de 3 enseignants, 1 parent et 1 élève ont été reçu.

Après le rdv du lundi 1ier à l’I.A. de Nanterre que le directeur d’académie avait conclu sur le fait que la décision de maintenir ou non la section n’était pas de son ressort, il nous fût donc possible d’exposer nos arguments à trois responsables du rectorat.

Cet équilibre entre dialogue et action, renforcé par de nombreux articles de presse et des soutiens politiques divers (maires de Sceaux, Bagneux et candidats à la législative partielle d’Antony) nous ont permis d’avoir gain de cause.

  Nous ferons en sorte que cette victoire ne soit pas qu’un sursis.

Nous espérons que les responsables politiques vont enfin prendre conscience de la valeur et de l’intérêt de la voie technologique et que les attaques dont elle fait l’objet vont cesser. Le cas échéant nous serons prêt dans les années à venir à nous battre à nouveau pour le maintien de la section STMG au lycée Lakanal.

Stéphane Girier

S1 du lycée Lakanal

  Ci-dessous : l’article précédent du 2 décembre

 :

 Mobilisation au lycée Lakanal de Sceaux contre la fermeture de la section STMG : les enseignants en grève le 4 décembre.

Sous le fallacieux prétexte de regrouper ces sections c’est une nouvelle section de STMG qui fonctionne parfaitement que fermerait le Rectorat.
A l’annonce de cette nouvelle, les enseignants de la cité scolaire se sont réunis en assemblée générale, le jeudi 29 novembre, et ont voté à une écrasante majorité des enseignants du lycée présents une action de grève pour le mardi 04 décembre.

Les élèves ont été plus réactifs que nous et dès la matinée de ce même jeudi, ils ont organisé un blocus filtrant de l’établissement, quasiment aucun cours n’a eu lieu jeudi 29/11 et vendredi 30/11 au lycée.

Une certaine expérience, héritée des luttes récentes, a permis de médiatiser rapidement la situation avec des articles sur différents sites (le parisien.fr ; le monde.fr …), dans la version papier du Parisien (édition du 92) du vendredi 30/11 et des sujets dans des médias audiovisuels (M6 ; France bleue…)
Une fois ce rapport de force construit nous avons obtenus une audience avec des représentants du Recteur et de l’I.A ce lundi 03 décembre pour pouvoir exposer nos arguments :

• Cette fermeture participe du démantèlement des sections technologiques actuellement en cours qui sont pourtant une grande réussite du système éducatif français.

• Cette section est un élément essentiel de l’équilibre du lycée :
  elle seule correspond réellement au profil d’une partie de nos élèves.
  Elle contribue à maintenir une certaine mixité sociale dans l’établissement.

• Le taux de réussite au baccalauréat y est très important et le bon niveau général de la classe permet aux élèves, en cohérence avec toutes les directives nationales, de continuer massivement leurs études en BTS ou en IUT et d’y réussir. Par exemple, 9 élèves de la promotion 2012 poursuivent actuellement leurs études à l’IUT de gestion de Sceaux.

• Cette fermeture conduirait à des suppressions de postes en particulier ceux des professeurs des matières technologiques très impliqués dans la vie et le fonctionnement de l’établissement.

• Cette section accueille chaque année un nombre important d’élèves du Pôle Espoir Rugby implanté au lycée, qui est un vivier important des équipes nationales (jeunes et seniors). La fermeture de la section poserait d’importants problèmes logistiques et humains, qui pourraient conduire à une remise en cause de son existence.

Pour toutes ces raisons locales et relatives à notre conception du système éducatif, notre motivation est totale à défendre dans la durée l’existence de cette section.

Stéphane GIRIER

S1 du lycée Lakanal