« Bon appétit Ô Ministres intègres » (Victor Hugo Ruy Blas )

cliquez pour ouvrir	« Le vote internet.... n’a pas constitué un obstacle pour les électeurs qui ont pris les dispositions recommandées pour exprimer leur vote » Autrement dit, tous ceux qui n’ont pas reçu de notice papier, qui n’ont pas reçu leur mot de passe, qui ont été éjectés des listes électorales , qui n’avaient pas une configuration conforme , ou qui ont eu droit à « erreur cryptographique » ne peuvent que s’en prendre qu’à eux mêmes : ils n’ont pas respecté l’ordonnance du bon docteur Chatel
cliquez pour ouvrir	Rapport des experts et listes des votants :ces éléments étaient indispensables pour contrôler au moment du dépouillement la régularité du processus .Cette communication a été alors refusée . 6 semaines après le dépouillement, le ministre annonce que ces documents vont être communiqués . il est vraiment très réactif ! Le délai a t-il permis de rendre ces documents « présentables » ?
cliquez pour ouvrir	Une analyse détaillée de chaque dysfonctionnement : si c’était vraiment le cas, le Ministère aurait du travail, mais la réponse est déjà dans la première partie de la lettre avant analyse Chatel a déjà répondu « Le vote internet.... n’a pas constitué un obstacle »

Pour plus d’info , la lettre complète du Ministre

La lettre du Ministre ne contient aucune réponse sur la chute de la participation (25% !) sauf la mise en cause des électeurs qui n’ont pas suivi « les dispositions recommandées ».

Il est vrai que reconnaitre le fiasco aurait pu conduire le premier responsable à l’assumer.....

L’examen comparé des résultats de l’Éducation Nationale et de l’ensemble de la Fonction publique d’État est éclairante .

Chacun peut constater que la participation est beaucoup plus forte pour les autres ministères où le vote s’est déroulé de manière traditionnelle (vote papier).

Résultats

• l’Éducation nationale est sous représentée au niveau de la Fonction publique
• le poids à l’intérieur de la Fonction Publique des organisation les plus représentatives de l’Éducation nationale (et en premier lieu de la FSU) en est fortement affecté.

Manipulation délibérée dont le vote Internet a été l’outil.

C’est pourquoi le Snes comme la Fsu exigent le retour au vote papier « à l’urne »

Texte voté à la Ca nationale du Snes 15 novembre

Pour le SNES, ce qui s’est passé doit conduire à l’abandon du scrutin électronique, au retour du vote à l’urne sur le lieu de travail et au rétablissement d’un calendrier avec des élections se
déroulant en décembre.

Ce sera le sens des interventions du SNES dans les semaines et les
mois qui viennent en vue des prochaines élections professionnelles qui devraient se dérouler à l’automne 2014.

Texte voté au CDFN de la Fsu du 22 novembre (extraits )

Dans ces conditions la FSU revendique pour les prochaines
élections professionnelles :

• Un scrutin placé début décembre
• Un scrutin sur une journée sur le lieu de travail avec un vote
  papier à l’urne (les établissements du second degré, les services
  administratifs, et les écoles de plus de 5 classes doivent être sections
  de votes, les personnels du 1er degré dans les écoles de
  moins de 5 classes, ainsi que tous les personnels isolés, auraient
  une période de vote par correspondance papier, à un bureau de
  vote central à l’inspection académique).

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