Dans les Yvelines : un bilan de rentrée catastrophique !

lundi 26 septembre 2011
par  Snes S3 SV

Malgré les déclarations péremptoires du Recteur, la rentrée dans les Yvelines est marquée par de nouvelles dégradations dans de nombreux établissements.

Dans les collèges, la colère monte ! les effectifs continuent de grimper, y compris dans les établissements de l’Éducation prioritaire et ECLAIR soit disant « protégés » par le Recteur. Il n’est pas rare d’atteindre les 30 élèves, voire 32, par classe . Des économies sont également réalisées par la disparition de dédoublements et la suppression de dispositifs d’aide . Des disparités énormes se manifestent dans la préparation de l’épreuve d’histoire des arts et son évaluation, mais aussi dans le renseignement du Livret personnalisé de compétences de plus en plus largement rejeté de toutes parts.

Dans les lycées, la réforme montre son vrai visage ! Éclatement du groupe classe, enseignements en barrette, annualisation d’une partie des services, définition de plus en plus locale des horaires des disciplines... partout des emplois du temps « à trous » imposant un temps de présence accru , des élèves qui ne peuvent conserver leurs options, contraints de « choisir » en raison d’ incompatibilités horaires...Les effectifs explosent, 35 par classe est devenu la norme, mais cela peut monter jusqu’à 38 dans certains cas.

Le service public d’Éducation Nationale n’est plus en capacité d’assurer ses missions ! Conséquence des 167 nouvelles suppressions de postes dans les collèges et lycées des Yvelines à cette rentrée, la pression sur les HSA s’accentue, les complément de service et les BMP se multiplient, ce qui dégrade encore les affectations et les conditions d’exercice, fragilisant les équipes pédagogiques. Nombre de ces moyens provisoires n’étaient pas pourvus à la rentrée. L’insuffisance des recrutements se fait déjà cruellement sentir ( élèves toujours sans prof, remplacements non assurés…) . Des enseignements sont véritablement sinistrés : c’est le cas , en particulier des enseignements artistiques et des langues.

Cela ne correspond pas à l’ambition que le SNES et la FSU revendiquent pour le service public d’Éducation, les élèves et les personnels.