Contre les réformes Châtel, poursuivre amplifier la mobilisation :

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Les actions du 21 et du 30 Janvier, un socle pour continuer

Une partie importante de la profession a pris conscience de ce que signifiaient les projets Châtel pour l’avenir de notre métier et pour le service public ; pour autant, beaucoup sont encore freinés par l’attentisme et la résignation

• La cohérence des projets gouvernementaux, au-delà de tel ou tel aspect, n’est pas suffisamment identifiée. Le gouvernement fait en sorte qu’il en soit ainsi avec une multiplication des annonces dans l’intention délibérée de brouiller le paysage par cette saturation. Il faut donc mettre en valeur la cohérence de l’entreprise de démolition en cours, des suppressions de postes à la formation des maîtres, de la réforme des lycées à celle des EPLE, au livret de compétence en collège et au final au mépris affiché pour nos métiers, pour le service public qui se manifeste ainsi.

Le document joint (tracts personnels) peut aider à résumer cette cohérence

• Il y a un travail essentiel d’explication à mener en direction des parents, des jeunes, et plus globalement de l’opinion publique. Le ministère mène une campagne habile de communication, en escamotant les suppressions de postes qui sont au centre de sa politique. Avec la complicité active des principaux médias il présente ses réformes sous le meilleur jour, comme répondant à des aspirations des parents et des jeunes : sur l’accompagnement personnalisé, sur les réorientations en cours de série, sur l’ « autonomie ».

• La réalité est à l’exact inverse de ces effets de propagande, à nous de le démontrer en démontant point par point ce qui est avancé, et en expliquant en quoi la politique poursuivie conduit à une accentuation considérable des inégalités.

Pour gagner, il faut remporter la bataille de l’opinion

Dans chaque établissement,il faut que le refus massif des réformes Châtel s’exprime massivement

• Partout des réunions doivent être organisées pour y parvenir, le S3 et les S2 peuvent vous aider en y participant

• Le conseil pédagogique a un rôle de relais dans la mise en place des réformes, d’alibi aux décisions que le chef d’établissement prendra seul (les nouveaux textes sur le Ca lui en donnent le pouvoir). Désigné par le chef d’établissement, le conseil pédagogique est dépourvu de toute légitimité. Il importe d’aboutir à la neutralisation de cette structure, selon les formes qui seront jugées localement les meilleures.

• La lumière doit être faite sur la préparation de la rentrée, et notamment la ventilation effective des moyens entre les disciplines et entre heures postes et HSA : tout est fait pour renvoyer ces questions décisives le plus tard possible, pour masquer aux personnels et aux parents l’état réel de la situation (cf réponse de la secrétaire générale du rectorat de Versailles comme quoi le « dialogue » sur ces sujets pouvait continuer jusqu’au 31 août !)

• La signature des pétitions (pétition intersyndicale Réforme des lycées et EPLE, lettre pétition livret de compétence en collège…) doit être relancée et organisée dans chaque établissement, sous forme papier (le lancement sous forme électronique n’était qu’une 1ère étape, qui touche aujourd’hui à son terme).

• C’est en particulier le cas pour la pétition sur les réformes Lycées Eple , nous devons , en la faisant signer massivement , démontrer à tous l’opposition massive des personnels à ces réformes . C’est un moyen pour afficher partout le refus des personnels. C’est ici

• La bataille de l’opinion doit être menée  : distribution de tracts devant les établissements, dans les villes, organisation de réunions ; nous avons les arguments pour convaincre et faire basculer l’opinion, défaire les mensonges parfois grossiers de la communication ministérielle

• Chatel a publié ses décrets le 28 janvier, mais ce n’est en rien une fin (De Robien avait fait de même sur l’heure de chaire, puis …) : la bataille pour bloquer les « Réformes », imposer d’autres choix ne fait que commencer.

Nous entrons dans une phase de la lutte qui va être longue et rude, chacun doit avoir conscience des enjeux pour l’avenir de notre métier et du service public. Chacun doit aussi avoir confiance dans l’issue : ce n’est pas un hasard si le pouvoir masque soigneusement la portée réelle de ce qu’il met en œuvre sous un vernis publicitaire.

Ce qu’il veut faire est dévastateur pour tous (enseignants, parents, jeunes), ses projets ne peuvent supporter la lumière de la vérité.