...les collègues d’espagnol du Lycée Camille Claudel de Vauréal en ont fait la démonstration.

Bien qu’ayant clairement exprimé leur refus d’HSA, elles ont découvert à la rentrée que leurs vœux n’avaient pas été respectés, des HSA leur étant imposées alors même qu’une collègue du lycée était affectée en complément de service dans un autre établissement et que l’option n’était plus proposée dans certaines sections.

Elles ont donc dès la rentrée réitéré leur demande de ne pas faire d’HSA, l’Administration promettant de leur fournir les « documents » sur lesquels elle fondait son interprétation du décret de 1950 dans l’espoir évident de laisser s’installer une situation illégale et de rendre plus difficile une refonte partielle des services. Aucun document allant dans ce sens ne pouvait évidemment leur être communiqué. Il n’y a aucune obligation d’accepter plus de une HSA.

Elles ont, avec le soutien de la section locale du S.N.E.S., obtenu début octobre une révision de leur Emploi du Temps. Preuve s’il en fallait qu’il est possible, y compris après la rentrée scolaire, de faire respecter les droits des personnels et qu’il n’y a aucune raison de ne pas le faire.

Exiger le respect des maxima de service, un droit pour tous, une nécessité en période de suppressions massives de postes.

Jean-Charles Fernandez, s1