Le CHSD s’est réuni le 23 octobre.

Outre des informations concernant les risques liés à l’amiante, à la grippe aviaire, à la variole et aux mesures préparées pour faire face à ce type de crise, l’administration a insisté sur l’obligation faite aux établissements scolaires de disposer d’un « document unique » de sécurité. Ce document, bien qu’obligatoire, n’existe que dans très peu d’établissements, les chefs d’établissements ne sachant généralement pas comment s’y prendre pour l’établir.
L’administration organise des formations, il suffit de s’adresser à l’ACMO départemental. Les CHS des établissements, qui doivent être installés par les CA et réellement fonctionner doivent, à notre demande, être
associés à l’élaboration de ce document.

Nous avons par ailleurs demandé que soit mis à l’ordre du jour du CHSD un point sur la « souffrance au travail ». Notre demande s’appuie sur des situations concrètes de grande souffrance qui vont bien au-delà de
simples conflits du travail qui relèvent, eux, plus spécifiquement, de l’action syndicale. Que ce soit un seul collègue qui souffre de harcèlement, ou toute une partie d’un établissement, déstabilisé par les agissements malfaisants d’un supérieur hiérarchique, les demandes
d’aide des collègues doivent pouvoir être entendues, y compris si elles ne transitent pas par la voie hiérarchique. L’administration s’est engagée à mettre ce point à l’ordre du jour du CHSD d’avril.