Demi-journées de correction des épreuves de spécialité

Faire respecter ses droits avant tout
lundi 16 mai 2022
par  Secteur politique éducative

Le ministère de l’Éducation nationale a finalement accordé quatre demi-journées de corrections aux enseignants correcteurs des épreuves de spécialité. Malheureusement, les premiers risques d’arbitraire sont apparus dans l’académie de Versailles

Compte tenu de la charge de travail conséquente que représente la correction des épreuves de spécialité, il a été prévu que les professeurs convoqués pour la correction de ces épreuves bénéficient d’un forfait de quatre demi-journées libérées de cours, à utiliser, au choix, entre le 17 mai et le 3 juin.

Cette possibilité a été obtenue notamment à la suite des nombreuses interventions du SNES-FSU et a été officialisée par la parution d’un texte au BO du 5 mai.

Alors que certaines académies avaient commencé à accorder, de leur propre initiative, une journée de correction, l’académie de Versailles s’en était tenue à la position du Ministère (pas de temps libéré)… jusqu’à ce que ce dernier, conscient du caractère intenable la situation pour les correcteurs amenés à corriger les copies numériques en parallèle de leurs propres cours, fasse in extremis cette concession.

Si la situation n’est toujours pas idéale pour les collègues correcteurs, ces quatre demi-journées sont indispensables pour ces derniers. Or, un certain nombre de collègues rencontrent des difficultés pour obtenir que ce droit soit respecté. Il semble important de rappeler les principes suivants :

– ces demi-journées ne doivent en aucun cas donner lieu à la saisie d’absences. Cela pourrait alors engendrer une retenue sur les différentes indemnités ou heures supplémentaires ;

– ces demi-journées relèvent avant tout du choix des enseignants et non des chefs d’établissements. Les chefs d’établissement doivent certes donner leur accord, mais il n’y a pas de raison qu’ils interprètent le texte officiel en refusant, par exemple, que ce forfait ne puisse s’appliquer aux heures de terminale ;

ces demi-journées n’ont pas à être proratisées selon le volume des copies attribuées au correcteur. Dans tous les cas de figure, il s’agit bien d’un forfait de quatre demi-journées.

Alerté par ces remontées, le SNES-FSU Versailles a interpellé la Rectrice pour qu’elle communique auprès des collègues pour clarifier les choses (voir le courrier ci-dessous).

Si vous vous trouvez dans une situation qui relève manifestement de l’arbitraire ou de l’erreur d’un chef d’établissement, contactez le Secteur Lycée du SNES-FSU Versailles (par mail à lycee@versailles.snes.edu) pour que nous intervenions.


Documents joints

Courrier demi-journées EDS