[COVID 19] A l’épreuve de la reprise...

lundi 1er mars 2021
par  Snes S3 MRP

 Tests salivaires, encore un crash test ?

Les tests sont un élément incontournable dans la politique de détection et gestion des cas de Covid. Jusqu’ici, les campagnes de tests n’ont pas été à la hauteur, à l’image de la gestion de la crise sanitaire dans l’Éducation nationale. Après les annonces gouvernementales sur les tests salivaires, où en est-on ?

Le 4 février, Olivier Véran annonçait le déploiement des tests salivaires dans les écoles « au retour des vacances scolaires ». « Nous allons multiplier les opérations collectives de dépistage, notamment en direction des établissements scolaires (…), mais également des universités », a-t-il déclaré.

Après l’échec du déploiement de la première campagne de tests dans l’Éducation nationale, la campagne de tests salivaires démarre très mal. Le gouffre entre les discours officiels et la réalité sur le terrain ne cesse de se creuser, un symbole de plus de l’incapacité de l’Éducation nationale à organiser une politique générale de prévention et de protection des adultes et des élèves.

Voir notre article "Covid19 - encore un crash test et, sur le site du SNES national.

 COVID 19 : établissements ouverts… quoi qu’il en coûte ?

A la veille des congés, la multiplication des cas de COVID 19 dans les établissements ne semblait pas une raison suffisante, pour le Rectorat, pour prendre des mesures à la hauteur.
La présence d’élèves et de personnels positifs à un variant du virus entraînait la fermeture de nombreuses classes mais il était apparemment urgent d’attendre… et de gagner encore quelques semaines, en comptant sur les congés pour masquer la situation.
Au risque de mettre en péril la sécurité des élèves, là où le nombre d’adultes devenait insuffisant pour permettre l’encadrement nécessaire.

La section académique est intervenue auprès du Rectorat pour dénoncer ces dysfonctionnements et exiger la prise en compte de la gravité de la situation. Voir notre article

Au niveau ministériel, la décision prise le 12 février d’alléger le protocole - sans communication digne de ce nom, ni consultation des organisations syndicales - ne pouvait susciter que l’incompréhension et la consternation (voir l’article « Réunion sanitaire ministérielle »).

Nous exigeons à présent du Rectorat un point très régulier sur la situation sanitaire.
En cette semaine de reprise, il est essentiel d’informer de la situation de votre établissement :

Nous disposerons ainsi d’éléments utiles pour intervenir efficacement auprès des DSDEN et du Rectorat quand cela s’avère nécessaire, pour faire évoluer la situation.