Essonne : réforme du collège, les personnels toujours mobilisés !

jeudi 11 juin 2015
par  Snes S2 Essonne

Après le coup de force du gouvernement qui a publié le décret de la réforme du collège au soir du 19 mai, après une grève très suivie, la mobilisation a continué, sous différentes formes, dans l’Essonne

  • suite de la campagne d’heures d’informations syndicales
  • jeudi 4 juin, tractage à la gare de Juvisy et devant des écoles de Massy et d’Evry
  • après le 4 juin, tractage à la sortie des écoles élémentaires de Montgeron et à la gare
  • jeudi 11 juin : journée « école morte » au collège Olympe de Gouges, à Champcueil. Seuls 14 élèves se sont présentés au collège
  • jeudi 11 juin, petit aperçu des taux de grévistes, constatés le matin, dans les collèges

* collège Delalande (Athis-Mons) : 54% de grévistes

* collège Mozart (Athis-Mons) : 74% de grévistes

* collège la Guyonnerie (Bures sur Yvette) : 70% de grévistes

* collège Pierre Mendès-France (Marcoussis) : 70% de grévistes

* collège Gérard Philipe (Massy)  : 52% de grévistes

* collège Weiler (Montgeron) : 71% de grévistes

* collège Jean Moulin (St Michel sur Orge) : 45% de grévistes

* collège Louise Weiss (Nozay) : 40% de grévistes

* collège Albert Camus (Ris-Orangis)  : 25% de grévistes

* collège Jules Ferry (Ste Geneviève des Bois ) 75% de grévistes
(liste plus complète à venir…)

Avec un taux de grévistes qui reste assez élevé, et qui progresse dans certains endroits, le message est clair, les personnels du second degré confirment leur rejet de la réforme du collège. Plus d’informations sur les suites de la mobilisation dans le 91 dans les prochains jours.

Extraits du communiqué de presse de l’intersyndicale : http://www.snes.edu/College-l-opposition-a-la-reforme-toujours-aussi-forte.html
Le SNES-FSU appelle à poursuivre les actions de toute nature dans les établissements au long du mois de juin en continuant, par exemple, à débattre avec les parents, et à interpeller les élus.
Il fera des propositions à l’intersyndicale du second degré pour amplifier la mobilisation en cette fin d’année scolaire et envisager, si la ministre persiste, des actions dès la rentrée de septembre.La ministre et le gouvernement doivent comprendre le message des personnels qui ne demandent pas à être rassurés, mais entendus !


Documents joints

PDF - 23.7 kio