CPE : compte-rendu du stage « stress au travail »

mercredi 11 mars 2015
par  Secteur CPE

Le 12 février 2015 s’est tenu au siège du SNES à Arcueil un stage de formation syndicale proposé aux CPE de l’académie sur le thème du « Stress au travail ».
Nous tenons à remercier les nombreux participants (une quarantaine sur la journée) pour leur contribution aux débats qui ont été ouverts lors de ce stage.

La matinée a été consacrée aux études menée par la MGEN lors de l’enquête carrefour santé social publiée en janvier 2012 et l’enquête socio vision de janvier 2015, présentées par Éric Sire, issu du corps des CPE.
Nous vous invitons à consulter ces enquêtes sur le site Internet de la MGEN.
Nous nous sommes appuyés sur les problématiques spécifiques des CPE mises à jour, faisant un lien entre santé au travail et quatre facteurs :
• l’autonomie face au cadre de travail.
• l’attente et l’exigence des collègues (AED, enseignants…)
• le management du chef d’établissement.
• l’évolution de carrière.

L’après-midi a été consacré à l’échange de pratiques en essayant de partir des constats définis par les enquêtes présentées.
Il s’avère que les collègues présents reconnaissent dans leurs pratiques le poids d’un des facteurs exposés, différents selon les situations locales.
Il a souvent été question, pour définir les causes du stress au travail :

• de moyens insuffisants (à la fois humains – remplacement, nombre d’AED, service médico-social…- et matériel – état du parc informatique, des locaux de vie scolaire…).
• de relations directes avec le chef d’établissement qui deviennent source de stress quand ce dernier est « trop » ou « pas assez » interventionniste.
• de méconnaissance de nos métiers, de nos statuts et de nos missions (cela peut concerner n’importe quel membre de la communauté éducative).

Des solutions existent !
C’est le cas de la formation continue des CPE (insuffisante et dans certains cas refusée !!!), de la formation en ESPE pour les collègues stagiaires enseignants (insignifiante/voire indigente sur le fonctionnement de la vie scolaire), du retour à des réunions de bassin CPE pour de vrais échanges de pratique sans thèmes imposés par les IPR…
Leur application dépend en partie de notre capacité à peser collectivement face à des hiérarchies englués dans les pratiques néo-managériales.

Le SNES se fait le porte-parole des collègues pour dénoncer ces dysfonctionnements qui portent atteintes à la santé au travail.
Nous entendons, pour cela, relancer les groupes de travail sur les conditions d’exercice et avons demandé audience auprès de notre corps d’inspection.
Nous sommes attachés au respect de nos statuts, de nos missions et des responsabilités propres de nos métiers qui nous en rendent « concepteur » car ils sont la marque de notre identité professionnelle et constituent une protection face aux atteintes portées à notre bien-être au travail et aux dérives managériales.

Vos élus CPE.