Poursuite du mouvement de grève au lycée Galilée de Gennevilliers

lundi 27 janvier 2014
par  Snes S2 Hauts de Seine

Compte rendu de l’Assemblée générale des personnels du lycée Galilée (Gennevilliers)

– lundi 27 janvier 2014 –

Réunis aujourd’hui lundi 27 janvier en assemblée générale (55 présents, dont 5 parents d’élèves), les personnels du lycée Galilée, à Gennevilliers, ont décidé de poursuivre leur mouvement de protestation contre la réduction des moyens de l’éducation prioritaire dans le nord des Hauts-de-Seine.

Suite à la forte mobilisation des établissements concernés, des parents d’élèves et des élus locaux, jeudi 23 janvier, la Direction académique avait reconnu le problème et annoncé que le ministère allait fournir une enveloppe de moyens supplémentaires. Ce matin, elle devait en présenter le montant et la répartition aux représentants syndicaux. Or, ce qui nous a été soumis est clairement insuffisant, pour trois raisons :

• Nous sont accordées 39h, soit trois fois moins que ce que nous avions jugé nécessaire : ces miettes ne compensent même pas l’augmentation des effectifs prévue par la direction académique elle-même.

• Des établissements dans la même situation que la nôtre n’obtiennent rien, ou très peu. Cherche-t-on à diviser pour mieux régner ?

• En réalité, il n’y a pas eu d’enveloppe ministérielle : les maigres moyens supplémentaires aujourd’hui distribués ont été puisés dans une réserve départementale habituellement dédiée aux ajustements, inévitables, de juin et septembre.

Dans ces conditions, la contradiction devient évidente : recto, M. Peillon annonce un plan de relance de l’éducation prioritaire ; verso, il laisse se dégrader les moyens des établissements relevant de l’éducation prioritaire dans le nord du 92.

Nous n’acceptons pas ce double discours. Nous n’acceptons pas que le lycée Galilée soit privé des moyens qui lui ont permis jusqu’ici de réduire les inégalités sociales face à l’Ecole – réussite souvent citée en exemple. Nous n’acceptons pas la déstabilisation de toute l’éducation prioritaire dans le département. Comment ne pas douter des intentions affichées par le gouvernement, quand tout indique, sur le terrain, que loin de relancer l’éducation prioritaire, il prépare sa redéfinition à la baisse ?

Nous avons décidé, après avoir pris connaissance de l’appel unitaire des organisations syndicales départementales :

• De faire à nouveau grève demain, mardi 28 janvier.

• De rejoindre en assemblée générale les autres établissements du bassin, qui se réuniront à partir de 9h30 à la Bourse du travail de Paris (M° République, 3 rue du Château d’eau), pour envisager avec eux les suites à donner au mouvement.

• De nous rendre au ministère pour y manifester notre mécontentement (rassemblement préalable M° Rue du Bac, 14 h).

Nous maintenons notre demande : un maintien des moyens et du statut de l’éducation prioritaire, sans ambiguïté, dans les collèges et dans les lycées du département, pour la rentrée prochaine et les suivantes.