INTRA 2013 : Blocage des postes = mouvement asphyxié ! Signez et faites signer la pétition !

jeudi 4 avril 2013
par  Snes S3 MRP

Le Rectorat entend bloquer plus de 800 postes de l’académie pour y affecter les futurs stagiaires toujours considérés comme des moyens d’enseignement l’an prochain.
Le SNES s’oppose comme lors des trois dernières années à une telle mesure.
Il exige que l’ensemble des postes soit mis au mouvement et que les futurs lauréats de concours soient nommés sur des blocs de moyens provisoires comprenant une réelle décharge de service dans l’intérêt de tous les personnels.
Dans un mouvement déjà anémié, la faiblesse des créations de postes et le blocage massif va entraîner un asséchement du nombre de postes offerts au mouvement.

  • 36% de postes en moins au mouvement par rapport à l’intra 2012
  • un effondrement dans certaines disciplines : 81% de postes en moins en arts plastiques, 50% en hist/géo, en SES...

Le mouvement sera complétement asphyxié en histoire-géographie, espagnol, éducation musicale, arts plastiques, sciences physiques.
A l’issue du mouvement une majorité des néo-titulaires (environ 2/3) sera affecté sur zone de remplacement.

Pétitions en ligne à signer et à faire signer :

Stagiaires utilisés comme moyens d’enseignement, blocage du mouvement intra, déstabilisation des établissements, c’est non ! D’autres choix sont possibles !




Communiqué de presse de la section académique du SNES (27 mars 2013) :

Préparation de rentrée 2013 dans l’académie de Versailles, 400 emplois en plus mais le Rectorat veut continuer de supprimer des postes en collèges et lycées



Selon le Ministre de l’Education nationale, la rentrée 2013 devrait être celle du changement. Dans l’académie de Versailles, cet engagement ne se traduit pas, pour le moment, dans la réalité !

Les opérations de préparation de la rentrée 2013 montrent que celle-ci sera aussi difficile que la rentrée 2012, considérée comme la pire rentrée jusqu’alors. Dans les collèges et les lycées, les moyens supplémentaires ne compensent qu’à peine la hausse des effectifs (+ 0,003 du H/E dans les collèges, - 0,014 dans les lycées) et la pénurie continue d’imposer sa loi d’airain : effectifs chargés en classe, raréfaction des dédoublements, disparition d’options…

A la veille des Comités Techniques sur les créations/suppressions de poste, les projets de l’Administration remis aux élus des personnels, en dépit d’une dotation de 400 emplois supplémentaires dans le 2nd degré, restent marqués par la poursuite des suppressions de postes dans trois départements sur quatre (-41 postes dans les Yvelines, - 6 dans l’Essonne, - 7 dans les Hauts de Seine) et, quand il y a des créations nettes comme dans le Val d’Oise, elles sont bien en deçà des moyens supplémentaires attribués ( 38 pour 117 emplois supplémentaires ). Ces mesures, si elles se confirment, conjuguées à l’affectation des stagiaires, toujours considérés comme des moyens d’enseignement, sur des postes de titulaires, entraîneront une nouvelle dégradation des conditions de travail des personnels : service à cheval sur plusieurs établissements, mutation non satisfaite, inflation des heures supplémentaires…

Cette rentrée catastrophique est la conséquence :

  • des choix budgétaires et éducatifs du Gouvernement : les moyens nouveaux correspondent en réalité au recrutement anticipé des concours 2014 et à l’utilisation des admissibles, sans formation, non titulaires d’un concours, qui seront payés à mi-temps pour effectuer 6 h de service ; la réforme des lycées et de la voie technologique conçue par Chatel pour supprimer des postes se poursuit ; le taux d’heures supplémentaires est maintenu à un niveau intolérable…
  • d’une gestion discrétionnaire des moyens par les chefs d’établissements, soutenue par le SNPDEN (syndicat majoritaire des personnels de direction) et confortée par le Rectorat, qui conduit à nier les principes même du dialogue social : contournement du rôle des élus en CA, refus de ventiler tous les moyens et de créer des postes chaque fois que c’était possible

Ce sont les élèves et les personnels qui vont pâtir de ces choix en termes de conditions d’études, de travail et d’affectation. C’est le Service public d’éducation qui continue d’être gravement attaqué !

Telle qu’elle est préparée, la rentrée va à l’encontre des besoins et des intérêts des élèves et des personnels. Les élus du SNES sont déterminés dans les Comités techniques qui vont se tenir du 28 mars au 2 avril à obtenir le maximum de créations de postes.


Documents joints

PDF - 26 kio