Le SNES et la FSU, avec les personnels, déterminés à obtenir un véritable changement

Préparée sur les bases de la politique du pouvoir défait dans les urnes en mai et juin dernier, la rentrée 2012 est l’une des plus difficiles jamais connues pour les élèves et pour les personnels.

Parce que, par leurs luttes durant 5 ans contre les choix budgétaires et éducatifs de l’ancien pouvoir, les personnels en ont fait un enjeu majeur du débat public, le nouveau Gouvernement s’est engagé à refaire de l’Education nationale une priorité. Cela s’est traduit par des premières mesures : fin de la RGPP dans notre ministère, annonces de 40000 recrutements en 2013, abrogation du décret sur l’évaluation, décharge de 3 h pour les stagiaires... Le nouveau Gouvernement a en revanche maintenu des réformes contestées et combattues qui renforcent le caractère sélectif et inégalitaire du système scolaire, sous couvert d’y remédier : socle commun et LPC ; réforme du lycée, de la voie technologique et de la voie professionnelle... Il a renvoyé ses arbitrages à la loi d’orientation et de programmation qui sera votée au Parlement au mois de décembre.
Par ailleurs, en faisant de la réduction des déficits publics une priorité et en ratifiant le traité d’austérité européen, au risque dans le contexte de crise actuelle de plonger la France dans la récession, le Gouvernement, en dépit de mesures de justice fiscale (taux marginal d’imposition à 45% pour les revenus supérieurs à 150 000 euros, taxe à 75 % au delà d’un million de revenus, abolition du paquet TEPA...) enferme sa politique dans un carcan qui consiste à faire payer lourdement la crise, par la rigueur salariale et la remise en cause de droits sociaux, aux travailleurs, et, en particulier, aux fonctionnaires : gel de la valeur du point d’indice, journée de carence, augmentation des taux de retenue pour pension...


Pour le SNES et la FSU, d’autres choix sont nécessaires et possibles. Avec les personnels, ils sont déterminés à obtenir un véritable changement.

 La lutte contre la précarité, au coeur des revendications et des actions du SNES et de la FSU

La résorption de la précarité est au coeur de leurs revendication et de leurs actions. Si la loi du 31 mars 2012 est une avancée obtenue, grâce aux actions de l’Intersyndicale construite, sous l’ancien Gouvernement, à l’initiative du SNES et de la FSU, elle s’avère insuffisante car elle exclut près de 60 % des non titulaires de toute perspective de titularisation. La situation exige du pouvoir actuel un véritable plan de titularisation.
Comme mesures immédiates, le SNES et la FSU exigent le réemploi de tous les non titulaires, l’assouplissement des conditions d’accès aux CDI et aux mesures de titularisation, la mise en place d’une véritable formation sur le temps de travail pour tous les non titulaires, l’amélioration de leurs conditions d’exercice, la revalorisation de leurs traitements.

- Ils appellent dans le cadre de l’intersyndicale tous les personnels à participer afin de porter et faire entendre ses revendications au

- Ils vous encouragent à participer aux Etats généraux du Second degré du SNES pour faire entendre la vois de la profession : http://www.versailles.snes.edu/spip...

• Ils vous invitent à nous retourner la fiche de suivi syndicale pour vérifier vos droits au CDI et aux mesures de titularisation, si vous ne l’avez pas encore fait : http://www.versailles.snes.edu/IMG/...