débat public « les peuples d’abord, pas la finance ! » FSU 78

jeudi 3 novembre 2011
par  Snes S2 Yvelines

Venez participer au débat public organisé par
la Confédération Générale du Travail
et la Fédération Syndicale Unitaire

MERCREDI 9 NOVEMBRE 2011 à 19h00
Maison des Familles - rue J Zay - 78190 Trappes

Avec :
Daniel RALLET de l’Institut de recherche de la FSU,
Jean Marie ROUX de la CGT Banque de France
Patricia TEJAS de la fédération CGT des Finances


Partout en Europe de nombreuses mobilisations se développent pour contester les plans de rigueur imposés par les gouvernements, la Banque Centrale Européenne et le Fonds Monétaire International.

L’aggravation de la crise économique et financière pèse lourd en cette rentrée en France aussi : réforme des retraites, chômage en hausse, augmentation du nombre de pauvres, suppressions massives
d’emplois publics, Révision Générale des Politiques Publiques, baisse du pouvoir d’achat pour les salariés et les retraités. Pendant ce temps, les plus hauts revenus grimpent : l’effort demandé face à la crise économique et financière est injuste et inégalitaire.

Patronat et Gouvernement utilisent l’argument de la dette publique et font mine d’ignorer que les cadeaux fiscaux aux plus riches et les exonérations de charges pour les entreprises participent à l’augmentation de cette dette. Ils accentuent les politiques de rigueur budgétaire, font pression sur les salaires et remettent en question les solidarités et les droits comme l’Éducation, la protection sociale, la retraite … Leur « règle d’or », non seulement ne règlerait pas les questions économiques et financières mais serait néfaste pour notre économie et dangereuse pour notre démocratie sociale.

La vraie question n’est-elle pas de la question du partage des richesses ? L’investissement social n’est-il pas crucial ? Ne doit-on pas poser clairement la question du rôle de l’Etat notamment dans le contrôle des banques et de la finance ? Quel rôle de la spéculation dans l’alimentation de la crise ? La question de l’augmentation du pouvoir d’achat (donc des salaires) ne se pose t-elle pas ?
Ne faut-il pas s’attaquer aux niches fiscales comme le Crédit impôt recherche (5 milliards d’euros) qui profite essentiellement aux grands groupes, à la défiscalisation des heures supplémentaires ?
Plutôt qu’une participation symbolique des riches, ne faudrait-il pas réinstaurer un vrai impôt sur la fortune ?
Parce qu’elles sont déterminées à mener tous les débats nécessaires pour que les salariés et les citoyens s’approprient les enjeux et les questions posées par cette crise, la FSU et la CGT des Yvelines
vous proposent de venir débattre sur les alternatives possibles.


Documents joints

PDF - 254.6 kio