Ministre et Recteur, lors des conférences de rentrée, ont prétendu avoir amélioré les conditions de stage et de formation des lauréats de concours par rapport à celles de l’an dernier. Qu’on en juge : cinq jours de pré-rentrée auxquels ont été invités les nouveaux stagiaires à leurs frais contre trois pour leurs prédécesseurs.

C’est par le cynisme et la fuite en avant qu’ils répondent ainsi à l’exigence d’une vraie formation et d’une décharge de service pour les stagiaires. C’est par le travestissement grotesque d’une réalité lourde de difficultés professionnelles pour les stagiaires et de menaces pour l’attractivité de notre profession qu’ils veulent se montrer les artisans zélés d’une politique qui veut démolir l’emploi public et ravaler nos métiers à ceux de dociles techniciens appliquant « les bonnes pratiques ».

Nous invitons les stagiaires à répondre à l’enquête ci-jointe. Tout laisse redouter que leurs conditions seront encore plus catastrophiques que celles de l’an dernier : au temps complet at à la formation réduite à simple compagnonnage s’ajoutant des heures supplémentaires et la suppression de l’abattement de service, la multiplication des niveaux, y compris des classes à examen, des tuteurs qui resteront invisibles...

Ces informations sont indispensables pour pouvoir alerter l’opinion et intervenir auprès du Ministère et du Recteur pour qu’ils tirent les conséquences de leurs choix politiques et budgétaires.

Merci dans cette période chargée de consacrer du temps à remplir cette enquête

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